mercredi 22 mai 2013

Le dernier chic parisien...

Cher Toi,

Alors que le pays patauge, que les politiques rament, rament la galère, les parisiens deviennent de plus en plus gris. Ils sont d'une humeur de chien. L'ambiance est fichtrement morose et ce n'est pas "que" la faute à la crise. Malheureusement, Paris est passé en mode "Gris Souris" qui ne sourit plus... La ville a perdu son meilleur "gri-gri" ! Ce cher Roi-Soleil...

D'où vient ce symptôme ?
La météo s'emmêle, la pluviométrie s'en mêle.
Le Printemps n'est toujours pas là...

"Normal !" s'exclame mon cher ami concertiste qui saisit l'occasion de me jouer "Orage" histoire de secouer les nuages car ces cumulonimbus abusent de notre patience. Fort étonnée, je l'interroge : "Ah oui ? Et pourquoi cela ?"

Sa réponse fuse : "Ma Chérie, nous n'avons plus de Printemps à Paris car les Qataris nous l'ont pris..." Et moi de pester de n'y avoir pensé plus tôt. J'acquiesce doublement au sujet de la tristesse de cette perte. Tu sais comme j'apprécie cette enseigne située Boulevard Haussmann et comme je me délecte de la saison. Quel désarroi d'avoir perdu les deux d'un seul coup !

Mais, je ne suis pas femme à me laisser abattre. En moins de 24 heures, j'eus le privilège de rencontrer deux phénomènes. Les modeuses ayant dû s'exiler sur La Croisette, le champ était libre pour de magnifiques loufoqueries... Pour mon plus grand amusement, une oiselle des îles a croisé mon chemin avec un de ces couvre-chefs, estampillé "fabrication maison"... Je n'ai pu résister et ai tout bonnement cédé à la tentation. Madame, coiffée de sa dernière création a accepté et a su poser. Ce fut aussi chatoyant que divertissant !

Pour lutter contre cette tragédie de climat inversé, rien de tel qu'une visite au pays des livres. Que l'esprit au moins apprécie ce revirement de saison car il ne fait pas temps à parler chiffon ces jours-ci. La seconde pépite - de "non-style" cette fois - apparut entre les rayonnages de ce "vendeur de contenu intelligent"...

Le temps que l'information visuelle capte mes neurones et j'étais sous le choc ! Une envie innée de réciter la formule si chère à Mamy Chou Chérie "Doux Jésus, Mon Dieu, Marie Joseph !" Ou si tu préfères : "Mais qu'est-ce que c'est que cet accoutrement ?" Pour le coup, à l'allure comme à la tête, je ne me suis pas risquée à formuler quelque demande que ce soit. J'ai simplement pris le cliché à la volée...

Tu vois un peu l'effet papillon !
Les Qataris achètent le si chic Printemps. La saison fout le camp. Les fautes de goût fleurissent à tout va. Le Roi-Soleil a disparu. Les "Miss Gla-Gla" * ne font pas recette. Les belles plantes s'exilent... A qui décerner "La Palme" avant que ne se clôture le Festival ?

Oh ! Chéri, Chéri...
A mon secours, vole !
Sauve mes yeux bleus
Car de bleus à l'âme, je ne veux !
Et souhaite encore moins virer folle...

Il est grand temps que tu accoures me réchauffer car frigorifiée, je suis.
Et de toi, je me languis !
Ta petite Chérie,

 Crédit Photo : Bribes & Trib.
* Pour découvrir les Miss Gla-Gla

mardi 21 mai 2013

La vie ne tient qu'à un fil...

Cher Toi,

Après avoir appris une terrible nouvelle cet après-midi, j'eus envie de t'écrire sur un sujet on ne peut plus existentiel : La Vie !

Lorsque nous sommes en vie, en pleine santé, nous n'avons pas - ou peu - conscience de cette richesse essentielle. Puis, une inattention, une chute ou une maladie et tout bascule !

J'ai déjà connu ce basculement "trop" de fois. Que je le veuille ou non, j'y serai à nouveau confrontée un jour ou l'autre et toi aussi. Pendant que les uns tombent, les autres courent, trépignent, râlent souvent, rient parfois et jouissent de temps en temps de ce que leur offre la vie...

Trois petites lettres qui donnent son souffle au monde. On en ajoute une et notre univers s'écroule car la mort entre en scène... Starlett disait souvent "tout être qui naît est assez vieux pour mourir". C'est vrai. C'est souvent injuste. Mais, c'est aussi parfois très con ! Il n'empêche.... Que ce soit maladie ou disparition, il existe des règles, des statistiques. Les équipes - tant médicales que de recherches et d'investigation - vous donnent des délais. Une fois ceux-ci dépassés, la conclusion tombe : c'en est fini car les experts estiment que c'est la fin.

Il existe aussi des miraculés, des "trompe-la-mort"...
Certains s'accrochent tels des "berniques à leur rocher" et ne cèdent rien de leur énergie ni de leur envie de vivre. Parce qu'ils aiment trop la vie ou parce qu'ils ont trop peur de la mort ? Question qui plombe ! Pour la réponse : c'est selon...


La vie, la mort
L'envie de vivre ou d'en finir...

La folie d'une mise en scène macabre où un être décide de se suicider de manière spectaculaire à Notre Dame...

L'absurdité d'une scène qui fait trébucher au mauvais moment, au mauvais endroit... Le spectre de la disparition pointe son nez ! 

Où, quand, comment ?
Nul ne sait.

L'incertitude, le doute s'installent. L'attente se fait de plus en plus longue. Puis une intuition surgit ! Les pistes ont-elles toutes été explorées ? Certitude que rien n'ait été laissé de côté ? Personne n'en est sûr pour l'instant. Scénario multiple, fin tragique ou retournement rocambolesque ?

Pendant que certains souffrent de ces questions en suspens, d'autres poursuivent leur chemin sans même savoir où ils vont et parfois pire, sans le vouloir vraiment...

Faut-il pour autant tout changer ? Non.

Car, quoiqu'on en pense, c'est aussi ça la vie ! D'avancer sans savoir... Le pourquoi, le quand, le comment ne sont pas toujours utiles pour mener à bien "sa" trajectoire... L'immortalité serait ennuyeuse et la connaissance de l'ultime pourrait engendrer bien des dérives...

Alors, finalement, qu'on le veuille ou non, rien n'est vraiment laissé au hasard mais bien à la chance ! Bonne ou mauvaise, celle-ci peut aussi faire basculer notre existence comme un "jeté de dés" sur le tapis...

Avec ou sans souci,
Avec ou sans question,
Avec ou sans réponse,

Fonce !
Et jouis...
De chaque instant de ta vie !

En plus d'être ton bien le plus précieux, c'est aussi le lien invisible qui te relie encore à celles et ceux disparus qui auraient tant appréciés de la croquer de manière malicieuse et joyeuse...

Ton amoureuse...

Crédits :
Chanson : "Mon amie la rose" interprétée par Natacha Atlas

mardi 14 mai 2013

Fête ! Aux saveurs de "Guérilla urbaine"...

Cher Toi,

Je t'entends d'ici : "Sweetie, are you ok? Did Paris really come under attack???" * Je te l'accorde, nous allons "encore" faire les gros titres de CNN et autres Fox News, BBC etc. Par contre, je ne sais si Al-Jazira Sports va relayer cette tranche d'info ?

Entre le BozHollande tout mou, tout fondu, tout foutu, se faisant gouverné à la maison mais n'étant pas fichu de tenir les rênes du pays, un "Premier Sinistre" sans voix et dont la parole ne sait se faire entendre de son propre gouvernement et un Ministre de l'Intérieur qui sait charger les cortèges avec enfants sous couvert que "la droite peut être extrême" mais ne bouge ni ne fait mouche face aux zonards qui n'ont de sens de la fête que lorsqu'ils cassent tout par révolte et plaisir...

Franchement ! Je ne sais où va la France mais elle y va et à grands pas...

Initialement, une fête était "prévue" ce 13 Mai à partir de 18h30 pour féliciter une bande de "joueurs de ballons" payés à coup de millions, dont la plupart communiquent via le conflit et l'agressivité... Arguant les arbitres, donnant "coup de boule" aux adversaires en travers de leur terrain de jeu et dont l'entraîneur bouscule inopinément à "coup d'épaule" pour sa part...

La petite "sauterie" devait se dérouler - en tout bien tout honneur - Place du Trocadéro, symbole parisien s'il en est pour honorer les Droits de l'Homme, une idée de notre Grande Dame de l'Hôtel de Ville... C'était sans compter sur les incidents de la veille, au sortir du stade. Ces prémices avaient pourtant donné le ton pour qui sait écouter, voir et entendre avec un brin d'analyse et de jugeote !

Quel triste épisode que celui d'hier soir. Des voyous ont cassé gratuitement à peu près tout ce qui se trouvait sur leur passage. Certains "sans cervelle" ont même grimpé tout en haut d’échafaudages situés devant le Musée de l'Homme. Voulaient-ils tenter le saut de l'ange ?

Bref ! Point de feux d'artifices au programme mais ces affreux sans éducation ni respect, n'ayant pas le sens de la fête mais celui de la casse, ont cassé l'ambiance, frappé à tout va et ruiné le quartier en moins de temps qu'il n'en faut pour te l'écrire... Fumigènes lancés, lacrymogènes en riposte, flambées de cylindrées de luxe et "Le Troca" a troqué la place à une zone de non-droit.
La faute à qui ?

A de vulgaires petites frappes, des zonards de faible envergure, des politiciens qui choisissent les mauvaises cibles et ne semblent pas être à leur place quant il s'agit de "prendre des décisions".

D'accord ! La France est championne du monde pour manifester envers et contre tout. LCP a d'ailleurs diffusé un docu intéressant "Sous le pavé de Paris" où j'ai appris qu'il n'y avait pas moins de 3.000 manifestations l'an, au cœur de la ville!!! Imagine...

Mais j'ignorais que la capitale française était en pleine "guérilla" !

Puisque les Qataris ont racheté un "club de foot" (le PSG) à renfort de millions et qu'ils comptent "redresser" l'aura dudit club, la charge leur est confiée de commencer par "dresser" leurs supporters aussi démocratiquement qu'ils savent le faire dans "Le Golfe"... Certaines se baladent avec le voile, faut-il trancher la main de ceux qui fautent ?

Avec un peu de chance, ça marchera bien plus droit qu'avec ces fanfarons gauchistes, bien trop gauches pour savoir le faire... Quelle époque ! La queue du Poisson nous fait nager en eaux bien troubles et les planètes nous font danser sur un pied...

Pour calmer l'atmosphère sulfureuse,
De doux baisers,

Crédits :
Photo : "Un manège "pas" enchanté" - Reuters et "Les casques roses contre Guérilla" par Thibault Camus - AP - SIPA
Info : France Inter
* Tu va bien Chérie? Paris est-elle attaquée (en état de siège) ?

lundi 6 mai 2013

Une année nommée "transparence"...

Cher Toi,

Vive la liberté d'expression !
Habituellement, j'aime les anniversaires, du moins ceux joyeux que je fête aux autres...

Impossible aujourd'hui de passer outre les "1 an" du gros bébé  du jour : notre BozHollande national.

Il y a un an déjà, lors de sa prise de pouvoir, il avait été un peu trempé. "Mr Normal" avait dû sauter dans le grand bain, sans avoir pied, ni bouée... Sa "normalitude" lui avait d'emblée fait boire la tasse ! Pire...

Non adepte du "bling-bling" qu'il récriait haut et fort, à la première envolée du Falcon vers Angela, ce dernier avait été foudroyé ! Mauvais augures...

Depuis, sa bonhomie a disparu.
Il distille de moins en moins de vannes creuses.
Son regard semble de plus en plus vide.
Mais sa bedaine réapparaît.
Il n'est pas en veine et sa politique semble bien vaine.

Tout ce qu'il touche ou effleure devient brûlot.
Un mariage gay adopté et il n'est toujours pas enjoué...

La chute est vertigineuse !
Même le "Zébulon" de Sarkozy n'avait connu pareille débandade en si peu de temps...

Son dernier dada : jouer la carte de la "Transparence" ! La belle affaire...
L'équipe gouvernementale est  devenue la risée du pays.
"Un mur des cons" a tenté une once de diversion...
Mais ce n'était pas le bon ton !
Ce fut un nouveau "raté".

BozHollande est à l'image de sa première bougie : Tout fondu, tout foutu !

Quelle solution lui proposer pour une communication meilleure et plus adaptée à sa personnalité ?

A moins qu'on ne lui offre un aller simple pour Vegas, histoire qu'il se refasse et qu'il se remplume... Avec tout le mauvais sang qu'il se fait, il va bientôt en perdre tous ses cheveux et brillera de sa nouvelle tête d’œuf...

Si nous nous inspirons de ses dernières mauvaises idées, que penses-tu d'une séance "Autruche au perchoir"?

Je peux même lui fournir un visuel pour qu'il s'en inspire si besoin...

Madame sa compagne pourra lui chanter "Mon truc en plume"...
L'Elysée sans chanson, ça manque de son !

D'ici là, rêvons à sa démission...













Crédits :
Illustration : Haro de Reijiger, Pays Bas via "Le Courrier International"
Photo : "Oeuf d'oiseau Éléphant semi fossilisé Christies" par Suzanne PLUNKETT pour REUTERS
"L'autruche en perd son latin" par Thomas BARBEY
Vidéo : "Mon truc en Plume" Zizi Jeanmaire

vendredi 3 mai 2013

Et toi, aimes-tu Barbie ?...

Cher Toi,

En ce moment, il me faut trouver quelques diversions légères car je suis plongée dans un sujet bien trop lourd et qui malheureusement perdure dans certaines contrées, à savoir : "le viol comme arme de guerre"... Entre deux traductions, je viens de lire une nouvelle "capitale"...

Barbie va bientôt avoir sa "Dreamhouse"* à Berlin !
Le plus drôle est que l'info m'est venue d'Orient...

Evidemment ! Quand le monde meurt de faim, croule sous les dettes, déborde de chômeurs à ne plus savoir qu'en faire, que le réchauffement climatique inonde bon nombre de coins, que ça tremble aux entournures et que même la caisse à outils de Boz-Hollande ne suffit plus à réparer le pays... Il faut bien relativiser et apporter un tant soit peu de légèreté à cette planète en perdition...

Une touche de rose, du pulpeux, de la plastique parfaite et hop!

Oubliées les agressives Femen,
A bas les féministes sexistes,
Bye-bye PIP...

Messieurs, foncez à Berlin !
Je pressens que d'ici la mi-Mai, il y fleurira de drôles de fleurs humaines, à l'anatomie pas très orthodoxe mais représentant un bel objet vivant pour les fétichistes... Et qui sait ? A défaut d'y casser sa pipe, certains auront peut-être le plaisir de savourer une petite gâterie.

Tu te souviens sûrement du papier que j'avais écrit à Chicago sur la fameuse poupée. Le sujet initial portait sur les jouets marquants des années 50. Forcément, ma plume avait encore fait le grand écart et nous avions eu ovations du public et félicitations du jury pour la présentation anthropologique et osée. Quelques années après, la polémique serait toujours d'actualité. Nous faisons partie de ces générations bercées par les contes de Grimm, accompagnées par les dessins animés de Disney, élevées parfois par des mères révolutionnaires qui ne manquaient pas de nous faire croire au "Prince Charmant" et de nous inculquer en même temps, les notions d'indépendance et de virilité... Un mélange de genre qui conduit parfois à certaines dérives mais... Barbie y survit ! Mieux (je dirais plutôt pire)... Certaines de mes congénères s'appliquent - à coup de bistouri - à tenter de lui ressembler, oubliant la logique imparable de la gravité ! Du coup, quelques ratés sont opérés et des victimes à déplorer...

N'empêche ! On peut aussi en sortir indemne.
Oui ! J'ai eu moi-même une "Barbie", avec son lot d'accessoires. Mais son "Ken" ne me plaisait pas. Je préférais déjà sans doute l'homme, le vrai, et non sa pale version plastique...

Oui encore ! Je me suis beaucoup amusée à la vêtir de toutes sortes de vêtements et accessoires. Ces séances ont dû contribuer à développer ma créativité féminine, oserais-je écrire.

Et nullement, je ne me suis sentie traumatisée par l'image sexiste et limitative que ce jouet pouvait représenter. Je ne suis pas devenue anorexique. Je n'ai pas eu recours au bistouri. Et pourtant...

Je suis bel et bien devenue une vraie blonde, à forte poitrine !
Comme quoi, personne n'est à l'abri de ce jouet dangereux...

Et, toi ? Aimes-tu Barbie ?
Ou préfères-tu la version en chair et en vrai ???

Baisers ardents,

Crédits :
Photo : "Barbie Bleue" par Jens Kalaene - AFP
Article de référence : L'Orient Le Jour
Traduction : * La maison de rêve