samedi 29 septembre 2012

Ose, ose... Papillon d'Oz !

Cher Toi,

Ne te mets pas en cage
Sous prétexte que tu veuilles la liberté plus que tout...

Ouvre les filets à la vie,
Meus toi jusqu'à ce qu'ils te protègent
Tel des fils de soie...

Que le cocon éclose
Que la chrysalide se métamorphose
Que le fil, pluie de perles fines, ose
Ouvrir la voie au papillon d'Oz...



Mouvance sans errance
Mouvement des sentiments
Magnificence...


Beauty in Motion - Diana Vishneva

Crédits :
Photo "Hypnotic books" de Cara Barer
Vidéo : "Beauty in Motion" de Diana Vishneva

jeudi 27 septembre 2012

Charlie charia... Charabia !

Cher Toi,

Une question me turlupine alors que nous avions déjà parlé du sujet. Tu m’avais dit à la sortie de la polémique embrasant partie du monde de t’écrire à ce propos, de te confier les maux en mots, de les coucher sur le papier à défaut de les brûler sur l’échafaud. Je me décide enfin car durant mon insomnie de cette nuit, une accroche m’a enturbannée l’esprit : « Charlie charia… Charabia ! »

Nos yeux sont assaillis d’images démesurément violentes eu égard à la source de la polémique de la dernière quinzaine. La cause : un film type série « Z10 », sorti dans une salle aux USA il y a plus de 300 jours. Et tout d’un coup, sans qu’officiellement personne ne sache pourquoi, ne connaisse la cause « réelle » de cette déferlante, ledit nanar ressurgit et envahit la toile mondiale. A sa suite, une trainée de poudre dramatiquement surdimensionnée, des mises à feu des poudrières de la planète qui s’enflamment sans même faire craquer une allumette. Alors, avec pareil brûlot, tu parles d’un complot ! Serait-ce le fait d’un pyromane parano ?

Mes antennes me laissent à penser que ce n’est pas le fruit du hasard. Ces Etats-Unis d’Amérique sont un peu désunis en ce moment, en raison notamment de la période de campagne électorale dans laquelle baigne le pays. Lorsque l’on est au fait des coups bas possibles du fait des différents instances et partis en lice, envisageables et inenvisageables, il est fort à parier que l’écervelé qui a traduit et mis en ligne cette bombe à retardement l’a fait à bon escient… Aux fins sûrement de nuire à certains ! Délibérément, pour bousculer encore plus le déséquilibre ambiant.

Forcément, la moindre braise attise les extrémistes et leur bêtise. A défaut de buisson ardant, s’ensuit un brasier géant, des blessés et des morts… Tout cela sous couvert d’une religion, l’Islam. Ces abrutis d’intégristes ont malencontreusement oublié le sens premier du mot « Islam » dont la signification va à la « soumission » plus qu’à « l’effusion »… Malheureusement, le résultat tend vers l’ignition.

Evoquant la soumission, et mon esprit vacille vers une autre polémique : avec le voile ou sans ? Et là, on revient en France – pays laïque et de liberté d’expression (encore heureux, mais pour combien de temps) – et nos célèbres polémistes comme l’extrême droite, les journaux satiriques et autres gais lurons, toujours prêts à porter le flambeau, histoire d’apporter la flamme au brasero…
 
Alors oui ! « La » Marine s’emballe bruyamment, histoire de revenir sur la scène politique et de marquer les esprits (au fer rouge ?). Encore oui ! Charlie Hebdo profite magistralement de la polémique pour que les ventes s’emballent car « Le » Prophète pousse un Rabbin en chaise roulante en première de couverture, toujours le même Prophète prie cul-nu dans les pages de la revue satirique. Et toujours oui ! Les « Fous de Dieu » deviennent encore plus insensés et plus fous et affolent le reste de la planète.

Charlie charia sacrément en cherchant à provoquer la charia. Les « Fous de Dieu » sont de plus en plus vils, s’éloignent de plus en plus de « Leur Dieu », et se trompent considérablement de cible et de combat… La tranchée Orient-Occident tranche dans le vif, sans comprendre l’essence du sujet et, en perd donc l’essentiel ! Les religieux, du moment qu’ils flirtent avec le fanatisme, deviennent-ils décervelés ?

Fort heureusement, je suis entourée d’êtres sensés. Quelle que soit leur croyance, aucun tente de l’imposer et chacun respecte l’autre comme il souhaite être respecté. J’en profite pour te citer une parole de mon Maître Calligraphe « La religion, c’est affaire personnelle. Avant de rentrer à l’atelier, je dépose mon turban d’Ayatollah et chacun devrait faire de même ». Dieu seul sait s’il a souffert de tous ces fanatiques ayatollahs justement…

Je finirai par le souhait que l’amour vrai, celui qui ne heurte ni n’abîme, enveloppe les êtres quels qu’ils soient pour que nous soyons un peu plus aimables et beaucoup mieux aimés…

Amoureusement,

Crédit Photo : Merci à David S. d’avoir posté cette photo si évocatrice. Une photo vaut bien plus que 1000 mots…

mercredi 26 septembre 2012

Penthouse is so chic... Without the chick'


Cher Toi,

Une semaine d'immersion au compteur depuis le lancement de l'opération poulailler et mon cerveau est encore en état de marche. L'intelligence ne s'est heureusement pas évaporée...

Comme je te l'ai confié, le seuil de tolérance étant largement franchi et dépassé en moins de huit jours, j'ai donc trouvé un échappatoire pour tenir la distance et maintenir la barre durant l'entière mission.

Je me décidais à braver la basse-cour dans son entier en prétextant mon besoin d'air pour échapper à la sacro-sainte pause déjeuner au restaurant d'entreprise de Manhattan. La première incartade se devait d'être à la hauteur...

"Penthouse is so chic without all the chick' !"

Ou si tu préfères, le lieu le plus couru dans ces immeubles qui flirtent avec le ciel : le dernier étage !

Le bonheur étant simple comme un coup de fil, j'appelais le maître d'hôtel qui me proposait d'emblée un traitement de faveur, entendons "déjeuner dans un salon privé". Je ne te dis que ça et...

Tu auras allègrement deviné que ce lieu deviendra l'un de mes Q.G. de campagne à la sauce  "poularde"! Et ceci n'est pas une foucade... Simplement, une manière efficace de ne pas laisser choir le moral avant l'heure alors que la mission échoit en début d'année prochaine.

Le contact des volatiles - bureaucratiques ou non - me poursuit. Lors de ce déjeuner au service et au cadre agréable, je feuilletais le "Magazine Littéraire" de septembre. Quand soudain, un titre me sauta aux yeux : "La Légende des poules écrasées" - Inédit de Raymond Queneau... Et le dernier article de la revue était dédié à ??? Je te le donne dans le mille : "Le Tweet, drôle d'oiseau" par Alain Rey ! Tu avoueras que cette succession de "signes" concernant les bêtes à plume à de quoi laisser perplexe !

Dans la soirée, sur les quais, Rive Droite, une étonnante enseigne-sculpture me fit face...


Comme l'a si judicieusement écrit Alain Rey, "(...) Ouvrir son bec peut aussi faire du mal."
Point de crise paranoïaque aiguë mais toutes ces plumes me laisse à penser que je n'en ai pas terminé avec tous ces piafs, leurs pépiements incessants bien loin des mélodieux gazouillis...

Des bi-bi,

mardi 25 septembre 2012

Kézako ? Kaseiki !…

Cher Toi,

La fin de semaine dernière eut un effet dépaysant et divertissant.

En compagnie de mon cher ami David H., nous avons testé l’opération « Ducassienne » qui reprend un concept américain. J’avais eu la chance de découvrir la version originale lors de ma période Outre-Atlantique. Nommons la française : « Tous au restaurant ». Frileuse car la programmation n’est pas aussi épanouie et ludique que sa grande sœur américaine et moins funky, j’en conviens aussi…

Notre choix culinaire nous conduisit chez le fameux Hissa Takeushi. Je t’avoue que ça a bien failli finir par un grand splash comme un pavé dans la mare ! Quand je pense que sous prétexte que les sushis me sont interdits, la brindille nippone faisant office d’hôtesse nous a rétorqué « Mais vous êtes dans un restaurant japonais ! » "So what? I beg your pardon! I thought I was in Mac-keuh-Donald with your yellow walls… Isn’t this place a take-away?"*

Quelle entrée en matière amusante quand on sait comment la gastronomie nippone sait être variée, raffinée et autrement époustouflante que de si classiques, vus et revus sushis et autres sashimis… Même si le Maître Hissa les revisite, les réinvente, ma préférence se dirige tout de go vers le vrai Kaseiki qui évoque justement cette partie raffinée de la cuisine autrement dit, Dame Gastronomie !

Je te concède aussi que l’hôtesse en question avait plus l’air d’un phasme sur une brindille plutôt que d’une brindille elle-même. Loin de moi tout fantasme ! Fort heureusement, ma répartie est restée calme et pondérée. Une fois qu’elle eut le dos tourné, nous sommes partis du tac au tac avec David dans une crise de fou rire dont nous seuls avons le secret, dès que nous nous réunissons. Peu importe le lieu, l’endroit - ou l’envers du décor, ça fuse, et ça éclate de la meilleure des humeurs ! Nos voisins de sortie en arrivent même à sourire, c’est te dire…

Revenons à nos galets ! Car le chef qui officie sur les plaques, nous imposent de brûlants cailloux dans les assiettes de porcelaine de feu son grand-père. Le concept est intéressant. Retour à la matière, aux éléments, à la Nature, respect de cette dernière et de ses saisons. La présentation est vive et très colorée. Certains mets peuvent effectivement rappeler certains peintres contemporains. Mais… Il y a un mais ! Et de taille…

Avec un tarif à trois chiffres d’entrée de jeu, il faut savoir jouer jusqu’au bout… Quand on veut se positionner dans le pré-carré des étoilés, la Cour des Grands Macarons si chers au Guide Rouge, c’est un tout qui rentre en course ! Donc une entrée aux airs de « Take away » à l’américaine, sous couvert de rappel des restaurants clandestins nippons, et la facture devient fracture… Car même quand on est fou comme nous savons l’être, certaines limites ne sont pas à franchir, à moins d’en maîtriser tous les codes… Et ça, avec Hissa ce n’est pas encore tout-à-fait ça !

Tu reviens quand ? J’ai tellement hâte que nous nous régalions de façon régalienne avec une magnifique table étoilée…
En direct de la "Piste aux Etoiles", des baisers par milliers !

Crédits Photo : Bribes & Trib.
Merci à Alain Ducasse pour sa tentative d'ouverture à la Grande Gastronomie
* Traduction : "Et alors ? Je vous demande pardon !! Je pensais être dans un "Mac-euh-Donalds" avec vos murs jaunes... Ce n'est pas pas un point "repas à emporter"?..."

jeudi 20 septembre 2012

Lancement de "l’Opération Poulailler" !

Cher Toi,

Depuis le début de la semaine, tu l’as bien ressenti, le moral vacillait à l’idée de ce qui m’attendait. C’est effectif : « l’Opération Poulailler » est lancée.

Tu connais mon côté « positivons ! ». Aujourd’hui, j’ai t-r-o-u-v-é ! La pause déjeuner entre poulettes, cocottes et autres dindons me coûtait beaucoup mais ce midi, la crise de rire a éclaté…

Période de rentrée oblige, entourée de pondeuses professionnelles, le sujet du jour était animé et enlevé : « L’éducation des chers bambins et adolescents ». Les mères qui s’affolent car leurs petites merveilles ne savent pas lire ni écrire le français. Les professeurs leur expliquent que pour attirer les jeunes à la lecture, il faut que le sujet livresque soit ludique. Exemple cité par « cocotte » : l’histoire d’un garçon qui tue ses parents à coup de poêle à frire sur la tête ! Je n’aurais pas qualifié ce type de sujet spontanément de « ludique »… On part de loin et je suis en pleine hallucination.

Vu la tournure de la conversation, je m’intéresse au sujet et les écoutilles sont grandes ouvertes car je sens que la pépite approche…

Bingo !

La poulette d’en face me prend à parti et me dit : « heureusement cette année, le mien a « Le Rouge et le Noir » de Balzac au programme. Je suis rassurée. » Je comprends l’étendue du problème et lui réponds : « Stendhal pour « Le Rouge et le Noir »… Pas Balzac ! » Elle me regarde un peu dubitative genre « mais qu’est-ce qu’elle dit ? » et me marmonne un « Ah ?! Oui… »

Je me masque sous la connerie suivante à laquelle je n’ai pas prêté l’oreille pour justifier mon éclat de rire.

En quittant la table, je lui pose cette question, au format QCM pour faciliter la réponse (car ce dernier avait été évoqué en soulignant que c'était trop facile) :

"Si tu lui évoques Tartuffe à ton jeune, que te répond-il ?
1)     Arrête, ne me tape pas !
2)    "Vous êtes un sot en trois lettres, mon fils." Merci Molière !
3)     J’aime pas ce dessert. Je suis allergique au caramel…"

Elle me sourit, me dit « C’est à peu près ça… Oh ! Ya plus d’place pour les plateaux… »

Puis elle se précipite à l’extérieur. Un instant, je me suis demandée si je l’avais dérangé avec ma question. Que nenni ! C’était la phase « shopping » de l’après-déj.

Retour au bureau après l’heure, elle revient toute fière de sa dernière trouvaille… Un boxer flashy, aux couleurs de Superman car « les super héros sont super à la mode » !

N’arrivant toujours pas à calmer ma crise de rires du midi, je suis repartie de plus belle et lui ai demandé l’autorisation de la photographier : 

« Oui, mais pas la tête ! »
toute fière qu’elle était de brandir le caleçon à la place de son minois…

Sans exagération et je puis t'assurer que nous sommes loin de l’intensité de la réalité…

Petite devinette : sais-tu pourquoi coq ou autre dindon du poulailler surnomme sa compagne légitime - ou non - « ma poule » ? Parce qu’elle a une petite tête, un gros cul, lui pique son blé et quand elle fait la moue, a la bouche en cul de poule…

Promis, je ne participerai pas à « La danse des canards ». Je continuerai de déguster de délicieux confits et autres foies gras. J’espère seulement que ma cervelle ne va pas virer à « la sauce gribiche » dans pareil environnement !

Bises qui claquent,

Crédit Photo : Bribes & Trib.
"Coup de folie sur Manhattan" à classer dans la "chick Lit" ou littérature de poulette si tu préfères...

jeudi 13 septembre 2012

Basse-cour... Haut perchée ! #2

Cher Toi,

Je vis de ces épisodes, dans cette vie !

Mon immersion "phase 2" s'est poursuivie, non sans mal, dans cette basse-cour que je t'ai brièvement dépeint la semaine dernière.

J'ai donc passé deux journées et demie en compagnie du "club des pintades" que tu découvriras dans le dessin joint, croquées fidèlement à la réalité...

Quelques années passées loin de ce vivier que représentent les bureaux français et j'avais oublié ce que c'était. En guise d'introduction, ma journée démarrait épiquement. Le tram' que j'empruntais pour me rendre sur le lieu de "perdition cérébrale" précédemment décrit, fut bloqué. Ça commençait bien. Et lorsque j'entendis enfin l'annonce de la raison du trouble ferroviaire, je manquai de m'étouffer ! C'est qui qui bloquait tout le trafic de bon matin ? Je t'écris le texte de l'annonce faite car je n'aurais imaginé mieux comme cause de déraillement potentiel : "Un gallinacé entrave la bonne marche de la circulation sur les voies ferrées. Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée"...

Réaction à chaud ? Un instant, j'ai cru que j'étais "poursuivie". J'ai vite relativisé car nous étions quelques milliers de voyageurs bloqués à cause d'un galliforme égaré. Tu avoueras que c'était fort comme début de journée, avec ce que je traverse en ce moment.


Tu imagines ensuite les répercussions du bazar occasionné ! De la marée humaine, nous avons gravi les échelons et avons franchi le raz de marée, sans scrupule aucun. S'ensuivit un jeu de coudes pour se dépêtrer de cette foule dans laquelle il n'était pas question que je me noie.

Je suis donc arrivée avec quelques minutes de retard par rapport aux prévisions d'avant départ. Nous nous sommes rapidement mises au travail. La tâche demandait concentration et attention. Consolidations de chiffres dans une profusion de tableaux que nous nous devions de remettre au coq de la basse-cour, pour présentation en réunion.

La matinée promettant d'être riche en péripéties, la charmante pintade que je vais bientôt remplacer, m'annonce tout de go, entre le prévisionnel et le réalisé que "la cocotte de devant couche avec le coquelet de service" ! Qu'elle me met dans la confidence pour le bien dudit service... Je suis restée non pas la "bouche en cul de poule" mais bel et bien bouche bée ! Le temps que je réalise le degré de l'information, elle se redonnait bonne conscience en me disant : "je ne t'en dis pas plus. Tu découvriras au fur et à mesure qui couche avec qui. Mais ça ! C'était important que tu le saches, pour ne pas commettre de gaffe!" Evidemment dit comme ça, j'opinais... Ya, ya, yaille...

Pendant ce temps-là, la filière des vraies volailles va de mal en pis et y laisse des plumes. Les jets d'oeufs pleuvent à la sortie du tribunal de Quimper sur le sieur Doux. Un bon millier de salariés va encore se retrouver sur le bas-côté... Pour ne pas avaler "la graine" de travers, Boz-Hollande et ses grosses têtes ont eu la bonne idée de débloquer un million d'euros (je pensais avoir compris que l'état était à court de sous) pour "revitaliser" le site de Graincourt. Doux était-il aussi à court de grains ?!

Qu'importe la basse-cour, ça vole dans les plumes !

D'ici à ce que je revêts mon loup, agrémenté de plumes, et la mascarade sera totale...
Baisers de plumassière,

Crédit Photo : Bribes & Trib.
Crédit illustrations : Merci Google qui ne donne pas crédit aux artistes...

lundi 10 septembre 2012

Pas cap'... Pas de cap !


Cher Toi,

Vendredi soir, sur le chemin du centre ayurvédique, mes pas évitaient un Flamby « éclaté » sur le bitume. Preuve à l’appui car le cliché était tout téléphoné pour la suite du week-end. 

Nous le savions déjà ! Nous n’avions pas à attendre le show télévisé du dimanche soir…

Hier soir, le Président faisait sa rentrée médiatique, avec Claire Chazal, face aux français. Sans saveur et tellement prévisible, je n’ai même pas tenu les trente minutes prévues.

« Boz-Hollande » s’est déjà pris les pieds dans le tapis. Point de lune de miel - qui dure d’ordinaire 6 mois pour tout président fraîchement élu - pour lui. Après à peine trois mois à la tête de l’Etat et sa tête est sur le billot, prête à être tranchée…

Ce matin, les médias s’en donnent à cœur joie. C’est fête ! Ils en font leurs choux gras…

L’analyse de Pierre (voir le commentaire bien pensé, bien posté sur « Des vacances à la vacance »…) m’avait bien plu lors de sa publication. Elle est encore et toujours d’actualité, particulièrement avec ce détail : comment un homme qui se fait mener par le bout du nez (et de la quéquette) par les femmes, peut-il être un meneur d’hommes ? Est-il croyable qu’il puisse gouverner un pays comme la France avec la trempe et le charisme nécessaire alors qu’il en manque cruellement ?

Je n’y croyais déjà pas avant son élection alors tu penses que maintenant, mon avis est de plus en plus tranché. Je ne lui couperai cependant pas encore la tête car je souhaite observer et disséquer cet étrange bouffon-roi…

Certains journalistes écrivent qu’il n’a « pas de cap ». Aurait-il perdu la boussole lors d’une de ses virées en pédalo au large du Fort de Brégançon ?

Une chose est sûre : "Hollande veut être plus offensif" titre le Canard Enchaîné et Martine de lui confier : « François a vendu son pédalo à la grande braderie de Lille ». Serait-ce pour cause de crise?

Toujours est-il que le pt'i François se dit général en chef d’un pays « en situation de combat », affirme que « la bataille est engagée ». Oh, oh ! Faites que notre cher pays soit épargné de toute guerre car avec pareil meneur, nous finirons tous en « kebab géant »…

Toutefois, nous sommes sauvés car notre Grand Chef a « son agenda ». Devons-nous comprendre que sa petite femme a dû procéder aux courses de rentrée avec le budget alloué par la Caisse d’Allocations Familiales « Spécial Fournitures pour bons élèves» pour lui offrir un beau « cahier de texte » ?

PS : sans mauvais jeu de mot, as-tu remarqué la mise en scène de TF1 ? L’arrière-plan montrait la périphérie de Paris de nuit alors que de 20H à 21H, la ville était encore baignée de lumière, comprenons en plein jour ! Etait-ce pour endormir un peu plus les spectateurs ??? En guise de berceuse, la sérénade « Action, action, action ! Voici ce qu’il vous faut ! » nous était susurrée…

Je trépigne de te lire !!!
Suaves baisers,

Crédit Illustration : Le Canard Enchaîné du 05/09/2012
Crédit Photo : Bribes & Trib.

jeudi 6 septembre 2012

Basse-cour... Haut perchée ! #1

Cher Toi,

Hier, j’opérais un premier transfuge d’une journée complète sur le lieu de ma « future » nouvelle mission.

Depuis quelques mois, je jouais à l’assistante de direction, en remplacement d’une « fabrique à bébé ». Le directeur - pour qui je me devais de servir les bons breuvages et distiller quelques chiffres au passage – étant grandement satisfait de mes services, m’a tout bonnement ouvert les portes du château, pour une nouvelle mission, à Manhattan cette fois. Ne te détrompe pas : je ne me suis pas téléportée sur l’île de NYC… J’aurais sûrement mieux fait !

Au démarrage, le trajet sur les bords de Seine à l’aller fut plaisant et rafraîchissant. L’arrivée aux abords du site fut beaucoup moins ludique : marée humaine à l’assaut de la première rame de métro, se transformant en robots programmés pour foncer en cadence, dans un sens et soudain, stopper net au début du quai ; peu importe si tout le reste est vide : s’agglutiner est essentiel !

Ensuite, il me fallut dénicher la tour. La pâle copie française du centre d’affaires à l’américaine a omis un détail d’importance : la signalétique adaptée, mentionnant les noms des édifices, aux fins de se repérer dans cette forêt urbaine. Déjà, avant même de franchir le seuil, ça démarrait « pas » terrible…

Une fois l’ascension effectuée, j’atterris dans un nid, qu’écris-je ? Une basse-cour, haut perchée en termes d’étages. Mais niveau zéro, question intello !

Ca grouillait de poules sans cervelle et sans classe (même pas une poule de luxe à l’horizon, histoire de colorer le tableau), de vraies pintades entourées de coquelets prêts pour les combats de coqs… Au fur et à mesure que la journée avançait, je désespérais d’entendre pareils caquetages. Je pris conscience du vivier dans lequel j’étais tombée… Un véritable panier de crabes !

J’étais cernée par des « lumières » non macquées avec EDF (pourtant la tour de la société éponyme est voisine). Dommage, on aurait eu des bons prix avec toute cette énergie dilapidée à tout vent !

Fort heureusement, j’avais pris soin de « bien » négocier ledit transfuge car sinon, je me serais enfuie à tire-d'aile, avant même le début de la nouvelle mission.

En attendant des jours meilleurs, pêle-mêle : je t’avoue que les dernières années m’avaient fait oublier l’existence de ces volailles insipides qui pondent à tout va pour se reproduire. Serait-ce pour ne pas être seules face à leur bêtise, par peur de devoir affronter leur vide cérébral ?

Restons constructif et positif : il existe un filon à exploiter dans les grandes sociétés pour remplacer toutes ces fabriques à bébés, montées sur pattes. Je te livre, en conclusion, une pépite :

Si le gouvernement est suffisamment intelligent pour parvenir « à pondre » une taxe dédiée à épingler les âneries de ces brochettes de volailles ambulantes, je te garantis que le pays éponge sa dette et celle des pays voisins (tellement la connerie est puissamment présente chez ces drôles d'oiseaux peuplant les bureaux français) !

Des p'tis becs*,

Crédit Photo : Bribes & Trib.
* Traduction "becs" : bisous en québécois...