Depuis le début de la semaine, tu l’as bien ressenti, le moral vacillait à l’idée de ce qui m’attendait. C’est effectif : « l’Opération Poulailler » est lancée.
Tu connais mon côté « positivons ! ». Aujourd’hui, j’ai t-r-o-u-v-é ! La pause déjeuner entre poulettes, cocottes et autres dindons me coûtait beaucoup mais ce midi, la crise de rire a éclaté…
Période de rentrée oblige, entourée de pondeuses professionnelles, le sujet du jour était animé et enlevé : « L’éducation des chers bambins et adolescents ». Les mères qui s’affolent car leurs petites merveilles ne savent pas lire ni écrire le français. Les professeurs leur expliquent que pour attirer les jeunes à la lecture, il faut que le sujet livresque soit ludique. Exemple cité par « cocotte » : l’histoire d’un garçon qui tue ses parents à coup de poêle à frire sur la tête ! Je n’aurais pas qualifié ce type de sujet spontanément de « ludique »… On part de loin et je suis en pleine hallucination.
Vu la tournure de la conversation, je m’intéresse au sujet et les écoutilles sont grandes ouvertes car je sens que la pépite approche…
Bingo !
La poulette d’en face me prend à parti et me dit : « heureusement cette année, le mien a « Le Rouge et le Noir » de Balzac au programme. Je suis rassurée. » Je comprends l’étendue du problème et lui réponds : « Stendhal pour « Le Rouge et le Noir »… Pas Balzac ! » Elle me regarde un peu dubitative genre « mais qu’est-ce qu’elle dit ? » et me marmonne un « Ah ?! Oui… »
Je me masque sous la connerie suivante à laquelle je n’ai pas prêté l’oreille pour justifier mon éclat de rire.
En quittant la table, je lui pose cette question, au format QCM pour faciliter la réponse (car ce dernier avait été évoqué en soulignant que c'était trop facile) :
"Si tu lui évoques Tartuffe à ton jeune, que te répond-il ?
"Si tu lui évoques Tartuffe à ton jeune, que te répond-il ?
1) Arrête, ne me tape pas !
2) "Vous êtes un sot en trois lettres, mon fils." Merci Molière !
3) J’aime pas ce dessert. Je suis allergique au caramel…"
Elle me sourit, me dit « C’est à peu près ça… Oh ! Ya plus d’place pour les plateaux… »
Puis elle se précipite à l’extérieur. Un instant, je me suis demandée si je l’avais dérangé avec ma question. Que nenni ! C’était la phase « shopping » de l’après-déj.
Retour au bureau après l’heure, elle revient toute fière de sa dernière trouvaille… Un boxer flashy, aux couleurs de Superman car « les super héros sont super à la mode » !
N’arrivant toujours pas à calmer ma crise de rires du midi, je suis repartie de plus belle et lui ai demandé l’autorisation de la photographier :
N’arrivant toujours pas à calmer ma crise de rires du midi, je suis repartie de plus belle et lui ai demandé l’autorisation de la photographier :
« Oui, mais pas la tête ! »
toute fière qu’elle était de brandir le caleçon à la place de son minois…
Sans exagération et je puis t'assurer que nous sommes loin de l’intensité de la réalité…
Petite devinette : sais-tu pourquoi coq ou autre dindon du poulailler surnomme sa compagne légitime - ou non - « ma poule » ? Parce qu’elle a une petite tête, un gros cul, lui pique son blé et quand elle fait la moue, a la bouche en cul de poule…
Promis, je ne participerai pas à « La danse des canards ». Je continuerai de déguster de délicieux confits et autres foies gras. J’espère seulement que ma cervelle ne va pas virer à « la sauce gribiche » dans pareil environnement !
Bises qui claquent,
Crédit Photo : Bribes & Trib.
"Coup de folie sur Manhattan" à classer dans la "chick Lit" ou littérature de poulette si tu préfères...
Crédit Photo : Bribes & Trib.
"Coup de folie sur Manhattan" à classer dans la "chick Lit" ou littérature de poulette si tu préfères...
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