jeudi 29 mars 2012

Encore meilleur... En les ôtant !

Cher Toi,

S'effeuiller...
Ou se laisser "se faire" dévoiler?
Laisser le ruban tomber,
Le lacet se laisse défaire...

Etre lacée
Sans se lasser !
Si tu me délaisses,
J'irai me délasser ailleurs...
Et saurai me prélasser sans heurt !

Sans collier ni laisse,
Chacun revient mieux encore
Pour dénouer l'ensemble...

Le serre-taille tombe
Et l'obélisque se dresse
Peu importe l'endroit du Monde...

Dressé... Dressez !
C'est souvent dur...
Parfois bon...

Moi, je dis "Non" à la violence
Mais "Oui" à la puissance !

Toujours prêt pour le fameux...
"Feu aux poudres", Cher Mâle ?
Alors... Feu !
 
 
Crédit Illustration : Merci à Mr B. pour sa contribution graphique !

mercredi 28 mars 2012

" Connecting the dots! " *

Cher Toi,

Comme la vie sait être étrange et pleine de surprises et surtout, comme ma vie en est remplie. J’ai envie de t’écrire aujourd’hui qu’il m’est difficile de tout lier, relier et connecter comme il se doit. Est-ce par ce que je suis personnellement impliquée ? Si impliquée que je ne parviens pas aisément à distinguer ni « voir » clairement l’image globale dans « son ensemble » ?!

Malgré le miroir double face, avec ou sans tain, de mon malencontreux statut de Sans Domicile Fixe/Sans (trop de) Difficulté Financière, je poursuis mes rencontres. Sans courir après, je parviens toujours à rencontrer les têtes d’en haut… Hier j’étais conviée pour échanger avec « La Grande Dame » de l’Hôtel de Ville. La vilaine s’est sauvée affublée de ses gardes du corps virils et musclés mais un brin parano, sans même me réserver le traitement de Castafiore qui m’est dû !

De ce fait, je me suis retrouvée « coincée » à écouter les « blablateries » fatigantes et si peu convaincantes de cette période de campagne dans laquelle le pays baigne. Quelques litanies plus tard, j’ai repris le flambeau « double face » pour tenter de solutionner la situation scabreuse et houleuse de S.D.F. (je te laisse choisir la traduction qui me sied le mieux) dans laquelle je suis encore enchevêtrée mais certainement plus pour bien long. Évidemment, même si l’humilité dans laquelle je me dois de baigner est au plus bas niveau, l’ego (pour ce qu’il en reste) en a encore pris un sérieux coup. Crises de larmes s’en sont suivies jusqu’à en perdre partie de mon soul. Après la grande interrogation : « puis-je encore tomber plus bas que terre ? » Il m’a fallu ensuite trouver la suite des solutions pour pallier à l’interminable attente de la remise du sésame tant attendu !

Et là, « le » bizarre pointe le bout de son nez ! Chère Ti, amie du Sud Ouest, me communique une piste tout-à-fait intéressante. Ce midi, je m’empresse d’appeler et je m’entretiens avec un Q.Q. (déjà en terme d’initiales, c’est un programme). L’international me poursuit… Ce charmant s’envole quelques semaines pour l’Asie et est prêt à me sous-louer son appartement qui se situe… dans le quartier du pied-à-terre de « mon erreur de casting » ! Mais pas seulement… Ma chère C. - chez qui je suis - est, elle aussi, liée à ce coin par les études de sa fille et par la destination de Q.Q. par son fils ! Elle me souligne très justement « dis donc ! Quoique tu fasses, quoi que tu tentes, il y a toujours quelque chose qui nous lie, nous relie… »

Je lui avoue que j’en ai conscience mais ne parviens pas encore à visualiser « The Big Picture » ! A relier tous les points pour en sortir la Grande Œuvre… De fil en aiguille, mais sans tricoter quoi que ce soit, je suis propulsée aux US avec les mots poignants de Steve Jobs, lors de son discours d’ouverture à la cérémonie de remise de diplômes à l’Université de Stanford CA, et tout particulièrement au moment crucial où il évoque le fait de « connecter les points, de les relier, de les assembler afin de « voir l’image dans « son ensemble » une fois tous les points dessinés » ! Action qui peut se réaliser que lorsqu’on regarde l’ensemble quand l’action est déjà effectuée et non pas lorsqu’on est « en train d’avancer »…

« Again, you can’t connect the dots looking forward; you can only connect them looking backwards. So you have to trust that the dots will somehow connect in your future. You have to trust in something — your gut, destiny, life, karma, whatever. This approach has never let me down, and it has made all the difference in my life. » * * (à 5’07)

La toute première fois que je l’avais entendu, instinctivement j’avais associé les points à la calligraphie Nastaliq’ car le point donne la mesure de tout : du noir, du blanc, de l’espace et de son occupation…

Oeuvre sans titre -  A. Kiaie

Depuis, avec tous les mouvements d’équilibriste, les contorsions opérées, le manque d’espace, l’espace occupé etc… L’œuvre finie devrait être à la hauteur du chef d’œuvre !!!

Au plaisir de te lire,
Light & Love

* : Relier les points

* * : « Encore une fois, vous ne pouvez connecter les points en regardant en avant; vous pouvez les relier uniquement en regardant en arrière. Donc, vous devez croire que les points vont se connecter d’une manière ou d’une autre dans votre futur. Vous devez croire en quelque chose – votre niaque, destin, vie, karma ou ce que vous voulez. Cette approche ne m’a jamais lâché et c’est ce qui a fait toute la différence dans ma vie. »

lundi 26 mars 2012

Passage du Désir...

Cher Toi,

Vouloir te respirer,
Penser à toi,
Vibrer ensemble...

Chaque jour qui passe,
De plus en plus...
Jusqu'au passage !

Des petits bonheurs
A la bonne heure !
Une pluie de baisers
Sur ta peau enflammée
Par nos sens
Qui nous en font perdre le sens...

Tu me fais me sentir
Ton plaisir, avec sourire
Je m'en sens emplie...
Et de célébrer ensemble la vie
J'ai envie ! Avec ou sans lit...

Excellente raison pour me croquer
Avec ou sans crayon !

Du désir au plaisir ...
Attendu, tu es...
Au "Passage du Désir" !

Crédit photo : Bribes & Trib.

jeudi 22 mars 2012

Butler… Doux comme du bon beurre !

Cher Toi,

Comme nos sociétés ne savent plus où elles en sont, des informations rocambolesques sortent à tout va… Il y a deux semaines de cela, une affiche publicitaire m’interpella dans le métro parisien, au titre pour le moins évocateur : « Adopte un mec.com » !


Évidemment, au début, je n’ai pas « accroché » le titre – pourtant criant de vérité – mais le pictogramme d’un mec dans un caddie de supermarché, poussé par une femme… Ma première pensée fut : « de toute façon, je n’aime pas faire les courses au supermarché ! ». Puis, après l’effet « kiss cool », j’ai prêté un peu plus attention à l’ensemble. Et là, je lis l’adresse d’un site internet qui faisait office de texte. Alors, je me dis que ça ne tourne vraiment pas rond !

Néanmoins, pour en avoir le cœur net, je surfe sur ledit site : la seule partie rigolote reste le nom du site car le reste est d’un banal et d’un vulgaire à mourir d’ennui…

De là, la semaine passée, de clics en clics et clac, me voilà à lire un article sur la dernière tendance « mode » de la sphère parisienne… Le « Butler » dans le texte (entendons, « majordome » en français) ! Tout le savoir-faire aristo-British-chic…

Il y a quatre ou cinq ans déjà, il y avait eu une vague « concierge » pour les célébrités, gens fortunés et autres capricieux pouvant se permettre quelques excentricités budgétaires. Des conciergeries en ligne ont donc fleuri de droite et de gauche promettant les meilleurs services à la sauce « Palace » et autres « 5 étoiles » afin de vanter leurs services exclusifs.

Il semblerait que depuis quelques semaines (ou mois ?), ce soit le « Butler » (ça sonne tellement plus chic « in English ») qui soit en passe de détrôner nos fameux concierges aux « clés d’or »…

Dommage que je ne me souvienne plus de la source de l’article vantant les mérites de ce fameux « Butler » qui cumulait un nombre impressionnant de qualités par les temps qui courent… La chroniqueuse s’amusant jusqu’à imaginer le « Butler » au service du couple comme de « préparer Madame si Monsieur n’est pas disponible, en forme ou tout simplement plus apte à satisfaire sa charmante »… Cela m’a tellement fait sourire que l’occasion était trop bonne pour ne point te relater cette lecture. Et puis vu qu’un coup tu es là, un coup tu n’y es plus… Que l’inconstance n’est pas mon fer de lance alors, je me lance !

De fil en aiguille, hier c’est « My Little Paris » qui m’offrait cette citation : « Les hommes sont comme les allumettes : il faut en faire craquer beaucoup avant d’allumer la flamme. » accompagnée de ces allumettes « cœur ».

Ma vérité étant que la qualité a toujours primé sur la quantité. Donc, si tu souhaites contribuer à me faciliter la tâche, m’apporter tes lumières quant à la meilleure approche et/ou technique qui existe(nt) pour dénicher « La Perle Rare », alors il va de soi que je me ferai un honneur (et un grand plaisir) d’étudier toute proposition…

Sur ce, avec ou sans « Butler », ma vie peut être aussi onctueuse et salée que du bon beurre !

Baisers goûtés !

Crédits photo :
"My little Paris" pour la photo "Allumettes Coeur"
Bribes & Trib. pour "Adopte un mec" dans le métro parisien

mardi 20 mars 2012

A tous les Capitaines Haddock…

Cher Toi,

Il y a quelques temps déjà une amie me disait « pâtir » de l’attitude ronchonne, de « jamais content » de son époux. Que ce dernier ne voyait jamais la vie du bon côté et « cherchait toujours les poux… » (dans la tête des autres)

Je m’entends lui rétorquer « Ah ! Ne cherche pas… Tu as un « Capitaine Haddock » à la maison ! Tu verras, ce n’est pas bien grave. Il faut juste lui remettre les yeux en face des trous pour qu’il arrête tous ses « bachibouzouk » ! »


De triste et dépitée, elle finit par rire de cette expression imagée et me demanda d’écrire à ce sujet. Le temps passa et soudain, les « Capitaines Haddock » cernant les femmes de part en part, sans s’en rendre compte, le sujet repointa le bout de son bouc par le trou de la lorgnette.

Comme il t’arrive - à toi aussi - de faire des mini représentations « haddockiennes », je me suis dis que ça ne serait pas du luxe !

Alors, « Oui ! » hommes et femmes sont radicalement différents et pas faits pareil. Mais « Non ! » ce ne sont pas toujours les femmes qui sont chiantes, fatigantes, avec leurs cycles qui les travaillent et autres excuses qui nous font grimper au rang de « championnes de l’univers » des « casse-couilles » !

Je ne sais si ce sont les hormones masculines qui font devenir les hommes ronchons mais « Au secours ! Fuyons ! » quand ils se mutent en ces irascibles bougons et autres bêtes à « rebrousse-poil »

Ce week-end, j’en ai croisé un qui sous prétexte qu’il était fatigué, ne s’est nullement gêné de me balancer quelques « pralines » indélicates, de me juger à l’emporte-pièce, sans être assez futé pour me jauger correctement. Alors, « Oui ! », nous avons tous et toutes nos humeurs mais comment ce « fesse » que lorsqu’il s’agit des vôtres (de fesses), Cher Mâle, que ce soit normal, sensé et justifié ??? Que vous seul ayez le droit – et que vous le preniez (sans y être accrédité) – d’être d’affreux « bachibouzouk » impétueux ?!?

Serait-ce un afflux de testostérones ? Un début d’andropause ?
En attendant, le Mâle - en être éduqué et civilisé - a le droit et le devoir de se remettre aussi en question quand il traverse ce genre de crise. Et il ne doit pas exclure, lors de la prochaine variation cyclique de sa Belle, de se remémorer les siennes… Car sinon, il faudra prévoir une amygdalectomie ! Histoire de ne pas avoir trop de paires de « boules » sous un même toit…

Sur ce, je recommande aux « Haddockiens » de prendre attache avec ce cher Barthold. Et ça au moins, ce sera une action de vrai « couillu » ;)

Sur ce, sans rancune !
Mais ménage ta monture si tu ne veux que le ménage vole en éclats…

Crédit Illustration : Merci Hergé !

lundi 19 mars 2012

Voyage au pays des limbes...

Cher Toi,

Bien qu'encombrée de mes valises (Qui l'eut cru ? Moi qui étais toujours prête à les faire... Je n'arrive plus à les défaire et là, ça devient un peu l'enfer !) le besoin impérieux de prendre un "ticket" s'est imposé...

J'ai débuté la semaine avec un billet bien-être au Kerala (Oh la la... Que c'était bon !). Vétue d'huile, j'en suis ressortie R E L A X E E. Et nous en avons bien profité...

Je l'ai terminée en compagnie de Barthold pendant une bonne heure. Il fait partie de ces personnalités qui ont marqué mon existence à vie et lui dis ici encore merci ! Avec lui, c'est le grand voyage même si on ne change jamais d'endroit. C'est aussi la plus grande traversée qui soit donnée de faire à tout être. Et là, par contre, ce n'est pas sans heurt ni sans risque !

Rien ne coule de source. Les chemins de traverse sont sinueux. Peu importe la route choisie, tu "tombes" sur quelque chose - de nouveau ou d'ancien - car c'est un parcours semé d'embûches...

Il faut être aventurier et finalement sacrément "couillu" pour s'y engager !

Mais, une fois le défi engagé, la partie doit se jouer le plus limpidement qui soit. Quelques désencombrements s'opèrent. Le risque est tel lorsqu'un être entreprend "ce" voyage au coeur des limbes qu'il est fréquent d'y laisser quelques plumes et de perdre quelques meubles ! J'ai donc moi-même procédé à un grand ménage en conscience. Les relations se sont, au fur et à mesure, modifiées, améliorées. Et là, les présents, les cadeaux arrivent...

La métamorphose s'est opérée et la chenille, après un long passage en cocon, est enfin en train de muter en papillon... Le cadeau est l'envergure d'ailes qui m'est offert ! Le bébé papillon a voyagé un peu sur quatre continents déjà mais l'âge adulte lui offre l'univers !

Alors, "Oui" ! Quelques rétropédalages s'opèrent.
"Oui" la vitesse de croisière n'est pas encore à son rythme idéal.
Mais "Oui" ! C'est le plus fantastique des voyages...

Barthold est celui qui me connait sans doute le mieux.
Et j'aimerais le savoir près, très longtemps encore...
Malgré les turbulences et tribulations que je connais parfois, quoiqu'il y paraisse, j'ai cette fabuleuse bonne étoile qui me permet de rencontrer des personnalités fantastiques. De celles qui sont de véritables trésors...
Et, Cher Toi,
Pas de scène qui tienne,
Car ta place est d'or...

Light & Love

Crédit photo : Bribes & Trib.
"Pierre de magie" de l'exposition "La Pluie" - Musée du Quai Branly

dimanche 18 mars 2012

Corps à Coeur !

Cher Toi,

Te goûter, te déguster
De la mise en bouche
Aux baisers à plein palais...

Sans trop se mordre
Mais se grignoter de ces bisous d'amour
Dont les félins sont friands
Lorsqu'ils s'aiment...

Mordiller pour ensuite
Mieux vibrer dans la suite...

La panthère appelle le lion
Pour nuit câline, nuit féline...

J'ai envie de te le dire en chanson,
Plus je t'embrasse...

Crédit Photo : Bribes & Trib.

vendredi 16 mars 2012

Chimpanzé lubrique...

Cher Toi,

Alors que la campagne électorale bat son plein et fait de plus en plus de rase motte, mon esprit divague un peu...

Je me dis que quand même, il n’y a que dans mon cher pays où nous sommes capables de pareils errements, où tout se mélange mais plus rien ne se mange… Sous peine d’empoisonnement ! A défaut d’emprisonnement…

Et là, grand écart !

Arrivée directe sur notre « chimpanzé lubrique » national, j’ai nommé le fameux DSK, pas si goûteux… Et dire, qu’il y a de cela tout juste une année, les presses du monde entier faisaient leurs « choux gras » de la bombe atomique lubrique que maintenant tout le monde connait !

Que dire si nous avions eu un tel animal à la tête d’un état comme la France ? Quelle aurait été la crédibilité d’un pays à la renommée mondiale, notamment pour ses parties fines et autres jeux de jambes ?

Oups ! Chère France, nous avons effleuré les délires froufroutants, les enfants illégitimes, le cocufiage, les séparations, divorce, famille recomposée, enfants de « lits différents » et même un mariage avec naissance à l’Élysée…

Mais de là à faire rentrer dans le saint des saints des Ors de la République, Dodo la Saumure et autres artistes au passé sulfureux, un tantinet douteux, il ne faut quand même pas pousser le bouchon trop loin !

N’empêche ! Il s’en est fallu – phallus ? – de peu pour que ce cher pays devienne le temps d’un mandat - d’arrêt (finalement) – l’état le plus Olé Olé de la planète. Nous avions déjà à notre actif la réputation de « French lovers » hors pair, d’être très relax (nous pratiquerons sûrement bientôt la relaxe de certaines affaires) sur les sujets d’alcôves… Nous avons allègrement dépassé les bornes du « politiquement » correct.

Mieux, ça continue ! Après le « chimpanzé lubrique », le « gros porc » de Depardieu s’y est mis jusque chez les Suisses, le « pti cochonou » mi-flétri, mi-ratatiné n’en loupe pas une hors frontières et notre « Zébulon national » y appose sa couche de peur de relever le niveau ! Sans oublier la « mère salée »… Marine, qui finira par faire boire la tasse aux français avec ses rétropédalages éco-franco-nationaux, sa psychose de la différence avec ses déclarations à sensation : « Vous mangez tous de la viande halal ! » et j’en passe…

Il me tarde de savoir réellement à quelle sauce notre Chère France sera bientôt mangée ? Comment devrons-nous la déguster ? Et jusqu’où nous dégusterons ???

Si seulement toutes ces bêtises devenaient « haram » ou « péché », nous serions sans doute aucun, à l’abri d’une monumentale indigestion… à la connerie !

Je te l’écris - et ai très envie de te le crier aussi - je deviens « raciste à la bêtise », j’en fais une véritable allergie !!!

Et dire que lorsque j’étais hors frontière, ces drôles de zigues politiques me manquaient…

French kiss 

Crédit photo : Canal + "Les Guignols"

jeudi 15 mars 2012

Sexe... Connexion !

Cher Toi,

Puisque tu n’es pas à portée de main, il me faut bien trouver passe-temps qui puisse également te divertir à distance…

Comme l’épistolaire nous lie mais que le lit est un peu vide…
(J’ose écrire « jusqu’à la lie » même si je détourne l’eau-rigine de l’expression !)

Que partout où tu te promènes sur la planète, dès que je te livre ne serait-ce que quelques lignes sur le Sssssssssssssss… Ca fait littéralement chauffer le réseau, l’audience explose et les connexions jaillissent…

Ah ! Sexe, quand tu le lis !
Ca peut être bon, très bon…
Car l’esprit s’agite, se met au diapason Ssssssssss…

« Sous ceinture », ne te ceins point !
Fantasme et imagine toutes images qui n’auraient le temps d’affluer lors d’un acte aussi intense et dense… mais parfois trop court… Au regard de l’éternité qui nous lie !

J’ai découvert que lorsque je m’associe au « plus » ou, si tu préfères, quand je me maque avec « Le + », c’est fulgurant… Je m’amuse à découvrir à quelle vitesse l’info se propage, se partage et jusqu’où peut-elle bien se diffuser…

Là, Très Cher Toi, tu es battu à plate couture car, simultanément, ça donne les 5 continents !!! Dont certaines contrées reculées comme je les aime… C’est tellement plus sexy quand c’est un peu caché…

D’ici à ce qu’un éditeur amusé prenne le plaisir de nous publier et là...
Ca serait l’éclate totale !

Oooh Ooooh !
Soleil de midi…
Démon de minuit !
Ca chauffe !
Je retourne à mes occupations…

P-s : Attention quand tu me lis au Pakistan ! Je ne tiens pas à ce que nos relations se tendent… avec les Paki. car Bribes & Trib. te dit « Pas touche aux Pachtounes ! »…

mercredi 14 mars 2012

Bonbonnière… Au 7ème ciel !

Cher Toi,

La capitale est chaleureuse depuis quelques jours. Ses parisiens sont de sortie et ont, à leurs habitudes, pris d’assaut les quelques mètres carrés de bitume… Et oui ! Ca y est ! Nous avons repris nos activité et sport favoris… Se prélasser en terrasse et regarder le spectacle de rue…

Tu imagines aisément que je fais partie des premières ! Et ce midi, je n’ai pas dérogé à la règle car, sous ces latitudes, rien n’est jamais sûr et encore moins gagné d’avance !

Et puis, rien de tel qu’un bon rayon de soleil, qui vous caresse la face, agrémenté d’une bonne dose de pollution urbaine… pour vous revigorer !

Ma petite pépite du jour : seule en terrasse, entourée d’un conifère et d’un olivier, je me sustente d’une brochette de bœuf aux épices & d’un « Château La Pompe », frais à souhait, pour éviter tout coup de pompe !

Il faut aussi que je te livre un début de fabuleuse nouvelle : je vais me retrouver un peu au ciel… très bientôt ! Et ma « bonbonnière » sera perchée au 7ème !


Quelques détails restent encore à finaliser mais ça ne saurait plus tarder… Le plus dur est derrière moi même si, maintenant que la nouvelle est là, je trépigne d’impatience de gagner ces nouvelles pénates, de me les approprier, de les décorer…

Nouvelle saison, Nouvelle vie !
Et la nouvelle V. va plus que jamais pétiller…

mardi 13 mars 2012

Fuite, non... Félicité, oui !

Cher Toi,

Lors de notre dernière entrevue, tu as commencé à te livrer, à t’ouvrir au fur et à mesure, un peu plus. J’ai apprécié cet échange à sa juste valeur. Se dévoiler n’est jamais chose aisée. Ensemble, nous y parvenons sans heurt et même avec grandeur, sans décadence mais à une belle cadence !

Soudain, m’interrogeant sur la raison de mon départ par-delà les océans, tu n’as point attendu ma réponse et as décrété qu’il s’agissait d’une fuite…

Très Cher, certains raccourcis ne donnent pas forcément les meilleurs résultats, tu sais !
La vie, les êtres humains – dont je fais aussi partie – sont un peu plus complexes…

Ton cerveau fonctionne certes avec une réelle alacrité mais que diable !
Ne tranche pas tout au quart de tour sinon, un jour aurais-je aussi la tête coupée ?!
Loin de moi l’idée de rejouer une Marie-Antoinette bis, à la destinée toute tranchée…

Tout vient du début : je suis la digne héritière d’un aventurier sans pareil. J’ai baigné depuis mon plus jeune âge, non pas dans une marmite de potion magique - bien que proche des druides et autres guérisseurs de la région - mais, dans un chaudron à la sauce « Marotte » !

Alors, oui le grand dada de mon papa coule aussi dans mes veines !
Et j’ai même la veine d’adorer ça en plus…
Le jour de mes 20 ans je m’installais déjà,
Sur une île humide mais à l’accueil chaleureux.

Loin d’être velléitaire, j’ai réitéré depuis...
Les voyages forment la jeunesse, ouvrent l’esprit et offrent de truculents moments.
Alors, tu penses ! …
Je ne suis sûrement pas prête de m’arrêter maintenant !



Et puis, je ne suis pas pusillanime…
Qu’elles soient proches ou lointaines,
Sûres ou farfelues,
La découverte de contrées, de peuples, de cultures m’anime…

Sans marionnette ni grelot,
Avec un brin de folie douce,
Je te convierais avec délice
A me suivre pour les prémices
Parisiennes et d’ailleurs
Avec grand bonheur

Crédit photo : Bribes & Trib. Ce matin sur les boulevards parisiens...

lundi 12 mars 2012

De l’ento-rose au vase à parapluies...

Cher Toi,

Es-tu aussi gâté que moi par ton entourage ?

Ou est-ce mon esprit vif et créatif qui est toujours à l’affût de la pépite, de la petite merveille qui surgit sans crier gare ?! Je ne sais mais ce beau début de semaine lumineux à souhait me donne l’envie de partager deux merveilles poétiques…

Il y a quelques temps déjà, j’apprenais que ma p’tite « Loulou d’Amour » était débordante d’imagination et de bon sens, comme quelques enfants de son âge. La scène qui me fut comptée me mit le sourire aux lèvres et le pétillant aux yeux :

Loulou avait malencontreusement renversé je ne sais plus quelles perles ou gommettes dans sa chambre. Plutôt que de risquer une réprimande, elle envoya sa petite sœur chercher un entonnoir auprès de son père.

Le papa bricoleur n’en ayant pas sous la main, fabriqua un entonnoir avec un papier cartonné de couleur rose. Lorsque la pitchounette revint toute fière d’avoir accompli sa mission vis-à-vis de son aînée, Miss Loulou la regarda un brin dubitative et lui rétorqua : « Oh ! Un ento-rose ! »…

Ce week-end, parmi les festivités, je dinais avec mes deux chéris. Nous avions décidé de japoniser ensemble. Une fois que le beau carrosse et son excellent chauffeur nous mena à destination, nous prîmes place sur la plus spacieuse des tables rondes de l’endroit élu. Les retrouvailles allaient bon train, les discussions fusaient de part et d’autre quand soudain Diva chéri me demanda : « Ma chérie, ne trouves-tu pas qu’ils devraient changer « le vase à parapluies » car son goût est douteux ? » Je n’ai nullement prêté attention à l’objet mais ai adoré l’expression « Vase à parapluies » : si imagé, si mignon !

Depuis, je suis allée au Quai Branly et ai découvert quelques œuvres en rapport au « vase à parapluies » puisqu’une exposition temporaire est dédiée à « La Pluie ».

Si l’envie te dit, c’est une mini parenthèse sans prétention avec, comme le veut le musée, un autre regard au Monde.

Je t’offre un vase de baisers rosés !


Sculpture de fils symbolisant "La Pluie"
Musée du Quai Branly

dimanche 11 mars 2012

Sensuelle... Censure, c'est sûr !

Cher Toi,

La monarchie est abolie !
Même si je suis une chipie,
Je n'ai pas l'âme d'une courtisane.

Cependant, j'aime que le Mâle me courtise
Et me ravis de sa cour qui m'attise...
Jamais je ne m'en épuise.

Mieux ! Mon esprit est fertile
De nouvelles idées et frétille...

Seulement, veux-tu vraiment me conquérir ?
Car plus tu disparais et plus tu prends des risques...
Même si assurée je suis, rassurée j'ai besoin d'être...
Et pour ta prime de risques, sache que telle une anguille,
Je sais aussi bien filer que me faufiler...

Comme j'aime découvrir et m'amuser
J'imagine, Cher Toi, qu'en digne amant,
Tu apprécies autant...
Et que tu aimes dé-couvrir...

Les affaires sensuelles font partie des langues que je pratique,
Donc "Madame" vous annonce qu'elle a enfin déniché...
La pépite tant recherchée...
Et vous garantit que vous en serez
Tout émoustillé, électrisé, azimuté !

En décodé : Madame vous assure
Un brin de luxure...
Et vous laisse deviner la suite des événements,
Impossibles à dévoiler ici,
Pour cause de censure !

Crédit Illustration : "La courtisane amoureuse" - Boucher

samedi 10 mars 2012

"A l'aveugle"... J'ai vu!

Cher Toi,
Dommage que tu te sois envolé quelques jours car il a bien failli m'arriver un drame. Afin d'y consacrer le moins d'importance possible, je ne t'écrirai rien de plus que ceci : j'ai été "confrontée" à une crise de violence qui m'a choquée !

Insomnie s'en est suivie... Esprit très perturbé toute la journée !
Remède radical choisi : se plonger dans une salle obscure et y visionner un film très noir... "A l'aveugle..." j'ai choisi.


Sujet assez noir, mise en scène jouant sur les couleurs de jais... Et j'ai bien aimé ! Un bon suspense, un très bon jeu. Et pas d'erreur de casting : les acteurs y campent parfaitement leur rôle.

Parfois, les soirs de pleine lune permettent aux situations encombrées d'éclater vraiment et aux humains qui ne savent plus se "dépêtrer" de situations étouffantes... D'exploser ! Pourvu que le calme et l'harmonie reviennent, que la sérénité prenne place... C'est le mieux que je puisse souhaiter aux gens qui me sont chers.

"A l'aveugle..." m'a permis de "voir" encore un peu plus...
Chacun, chacune est empêtré(e) dans quelque chose qui ne lui convient pas. Beaucoup préfère "voir" ce qui leur manque plutôt que ce qu'il/elle a déjà la chance d'avoir et d'être...

Moi-même suis encore dans une course contre la montre pour solutionner la partie "Home-Sweet-Home" et Dieu sait que mon chemin a été parsemé d'embuches. Malgré les difficultés rencontrées, il subsiste encore une espèce de "force" surhumaine qui m'accompagne et m'habite encore... Qu'y voir ? Qu'il faut s'accrocher car la ligne d'arrivée est enfin visible... Mais au prix de quel effort ? Quelle durée ? Je veux les compter en secondes et être enfin ravie d'accueillir d'heureuses nouvelles...

Que la force de la pensée est considérable ! J'avais décidé en pénétrant dans cette salle sans lumière qu'à sa sortie, la vie serait plus agréable et colorée ! Et j'ai vu aussi que le noir permet de mieux faire ressortir la couleur...

J'ai encore envoyé l'égo se promener, suis rentrée avec un peu de douceur, de la compassion et du pardon... Et le négatif m'a bien fichu la paix...

Merci pour ce début d'apaisement après grosse tempête !
Merci pour la sérénité de l'amitié en pareil tourment...
Merci de m'avoir permis de recouvrer la vue de l'esprit !

vendredi 9 mars 2012

Crazy… Crazy Horse of course !

Cher Toi,

Il y a quelques jours, j’ai lu qu’un des papes des talons aiguilles – bien qu’il faille dire « Stilettos » pour être « Fashion » - celui qui a fait du rouge carmin, sa marque reconnaissable entre toutes, officie et fait son show au Crazy !!!



Aaaaaaaaoooooooooooooooooooh !
Viens, on y va !!!

En plus, devines quoi ?
Nom de code : « Feu ! »
Je sens que Monsieur « Tout en Feu » va adorer...

Deux choses sont sures :
Tu n’auras pas le droit de toucher
Je ne finirai pas sur scène.

Mon esprit inventif me susurre que ce spectacle risque de nous titiller les sens…
Et toi et moi serons en émoi…
Une bonne occasion de finir chez toi !
Oooooooh !
Quelle coquine…

A quoi t’attends-tu de plus, avec pareille personnalité ?
Si ce n’est à plein de beaux et drôles de numéros !

Si tu ne veux pas t’ennuyer, je te confirme que tu as trouvé le bon numéro
Si tu veux signer pour un plan « pantoufles, journal et calme plat »
J’aurai peut-être une chance au 5ème âge…
Ca laisse encore de la marge !


D’ici là, je te prédis
Plein de surprises
Et point trop de délits…

Entre rouge, feu et lumières,
Rouge comme un baiser,
Je voudrais t'embrasser
Partir avec toi,
Pour t'aimer...

Crédit photo : Crazy Horse - Paris
Et en japonais dans le texte : クレイジーホース