samedi 30 juin 2012

Scène de mon quotidien #1...


Cher Toi,

Tu sais comme j’affectionne voyages, découvertes et que j’apprécie de lier les deux dans l’assiette. Il y a quelques jours de cela, je suis allée rendre une petite visite à ma chère épicerie japonaise, j’ai nommé Kioko.

Malheureusement, depuis le Tsunami si meurtrier de l’an passé, même les étals de cette enclave japonaise au cœur de Paris soufre beaucoup des suites de cette terrible catastrophe. Je ne parviens d'ailleurs plus à m'approvisionner de certains des produits que j'apprécie, mais bon ! J'espère que les choses regagneront la petite épicerie et que le pays pansera ses plaies.

Au vu de mes courses, arrivée à la caisse, la responsable me sollicite pour remplir un questionnaire franco-japonais. Mes neurones ne comprennent pour l’instant que le français mais je me suis acquittée de ma tâche avec tout le sérieux que les japonais apprécient.

Résultat : pompeusement et cérémonieusement, il m’est offert un « cadeau ». La femme me précise qu’il s’agit « d’un maillot ». Je suis un peu étonnée et me dis qu’avec les mensurations japonaises en vigueur, il va me falloir offrir le cadeau qui m’est fait car sans aucun doute, le « maillot » japonais ne me siéra point…

Sortie de la boutique, je jette un œil sur le devant de l’objet offert : une bouteille avec un baigneur dessiné, le tout de couleur jaune très pâle. Habituée à ces découvertes en plusieurs étapes – puisque je ne pratique pas la langue du Soleil Levant – je retourne la chose pour y lire la transcription française.

De « maillot », je suis passée à « mayo » ! Beaucoup plus en phase avec une épicerie mais toujours pas à mon goût car ne raffolant pas de ce genre d’article, je devrai donc l’offrir à quelque fana de mayo, apte à la découverte du goût nippon !

Ça m’a bien fait sourire car les incompréhensions sont légions lors de dialogues où les communiquants n’ont pas le même langage, les mêmes références linguistiques et culturelles…

Mise en bouche adéquate pour la suite de la soirée :
« le fond de l’ère effraie » !
Ce que ce spectacle m’a amusée !
Je m’en suis littéralement délectée…
A ceux qui n’y sont pas allés, je ne saurai que le recommander car c’est à consommer sans modération!!! « Un quinqua véner, à la verve bien pendue ! »

Des bisous dans le cou et partout…


Crédit Photo : Bribes & Trib.
Epicerie japonaise à connaître : Kioko
Spectacle à voir au plus vite : "Le Fond de l'ère effraie" avec un grand bravo à Bruno Coppens & son compère

vendredi 29 juin 2012

Bribes de Braise... Pour la 1ère centaine !

Cher Toi,

Nous y arrivons : la première centaine est franchie...
Car tu as déjà reçu Cent billets,
Avec des petits mots plus ou moins doux, plus ou moins durs !

Pour fêter cela dignement, que le rythme dure et perdure...
Je te propose d'en enregistrer quelques uns !
Qu'en penses-tu ?

L'idée te plaît-elle?
De recevoir des mots "sonores"
Pour ceux qui ont été les plus chauds et sensuels...

Fonction de ton souhait et de ta réponse,
Quelques bribes se transformeront en braise...
Et t'attiseront d'aise !!!

Cent fois plus voluptueusement,

lundi 25 juin 2012

L’Or en barre… L’or se barre !


Cher Toi,

Comment vas-tu aujourd’hui ? J’espère que ton week-end fut radieux et ensoleillé.

J’ai envie aujourd’hui de partager quelques clichés, colorés d’or…

En pleine période de crise, il est - paraît-il - une valeur refuge pour placer ses petites noisettes : le métal. Pas n’importe lequel évidemment ! Bien que les chapardeurs piquent de plus en plus de cuivre et autres métaux, ce qui a également pour conséquence de mettre les trains en retard, ce week-end, mon regard - protégé sous ses solaires - a croisé quelques reflets d’or dans des endroits aussi insolites que tram, métro et bus… Les transports publics doivent être de plus en plus sûrs ou certains êtres ont besoin d’arborer quelques signes ostentatoires pour avoir la douce impression d’être important parce que « bling-bling », ça brille ?

Je n’ai pas la réponse à cette question. Toujours est-il que ce fut haut en couleurs et en dorures. Après une matinée de bénévolat, samedi, j’ai pris le tramway et me suis assise face à « La Grande Zaza ». Le port était très chic, imperturbable et, me rappelant tant de bonnes tranches de rigolade de « La Cage aux Folles » et son si célèbre « Albin ». Pas un détail ne manquait ! Les solaires en blanc et or, la chaînette or & diams’ pour maintenir les belles lunettes, la montre en or, la bague jonc or et diams’ (encore), la pochette croco de couleur crème. Un camaïeu de blanc, beige et jaune pâle de quoi faire pâlir ses voisins de transport… Un instant celui-ci m’a rappelée Michou avec sa couleur « bleue » fétiche et je me suis amusée à les marier, par l’esprit !

Le lendemain : plus gris, le ciel ne pouvait faire ! Il me fallut me faire violence pour sortir, tellement il pleuvait. Mais la motivation y était car le spectacle « Panorama » était réservé. Je traversai donc tout Paris, à bord de ces transports collectifs qui réservent souvent des surprises, quelque soit le moment…

A l’aller, ce fut encore de ces sans-gênes qui pensent être seuls dans leur salon… Ca causait - antillais - et ça brillait aussi ! Des bagouzes, des bagouzes, des bagouzes… J’ai presque cru qu’il s’agissait de la dernière tendance « point américain » en or. En fait, à y regarder de plus près, ça évoquait plus l’aspect corporatif universitaire…

Au retour, la collection des ors de la République s’était fondue en un gros lingot, pendu au cou… Si, si ! C’était d’un certain goût mais certainement pas de bon goût. En plus, l’homme qui le portait était d’assez petite taille. Je m’interrogeais donc sur le rapport de grandeur : voiture, sexe, lingot etc… Pourquoi l’homme a-t-il besoin de tout mesurer ? La taille a-t-elle tant d’importance ? Aux yeux de la gente masculine tout au moins !

Je confesse ici que je préfère être au bras d’un homme plus grand que moi juchée sur mes talons car sinon, j’ai toujours cette étrange sensation que si nous sommes face-à-face, il va s’étouffer entre mes deux seins... Au moins, tu n’as rien à craindre à ce niveau-là et tant mieux !

Bref, transports publics hauts en couleurs et en ors !
Serait-ce l’effet de la crise ? La meilleure manière de conjurer le mauvais sort ?
Mon or, lui, s’est barré il y a quelques années par l’entremise d’une femme de ménage peu scrupuleuse mais pour le moins voleuse… Je n’ai donc pas ce souci d’or, de crise, de bling-bling !

Alors, j’ai assisté au spectacle d’une troupe de danseurs eux aussi hauts en couleurs et en clichés.
Des majorettes à moustaches, de drôles de palmipèdes et créatures à belles tentacules, j’ai admiré.
Et, sur quelques scènes, j’eus le souffle coupé…
Merci Mr Découflé !
Baisers dorés

Crédit Photo : Bribes & Trib. (désolée pour la faible qualité, mais les transports : ça bouge !)

mercredi 20 juin 2012

Brèves de comptoir : du métro au trottoir !


Cher Toi,

L’astre roi est de retour et voilà les parisiens expansifs, vociférant, faisant place à leur nature latine…

Ca démarrait fort ce matin. Scène quotidienne du métropolitain, bondé, archi plein… à craquer ! Le clan des « pas réveillés » - dont je fais partie - essaye de se faire une petite place, en évitant bousculade et cohue des énervés, agités du bocal, qui poussent coûte que coûte, pensant que ça ira mieux et que ça avancera plus...

Les portes se ferment. Et là…
Scène 1, Acte 1 : Bimbo hispano sort son gadget intelligent et appuie sur la touche « Vaness’ ».
Scène 1, Acte 2 : Commence une litanie insipide sur son état de fatigue, le tout avec la pire voix de crécelle…

Une pensée m’effleure : « Je vais craquer ! Comment faire cesser ces fariboles, séance tenante ? Car elles me mettent en sensation de « ras le bol » immédiat »…

La force de la pensée fonctionne également sous terre, contrairement aux téléphones dits « intelligents » qui ont des limites. La conversation est interrompue. Miss Bimbo ne l’entend pas de cette oreille et persiste avec sa touche magique « rappel » encore et encore ! Evidemment, toute l’intelligence est concentrée dans le gadget et certes pas dans la tête de la jeune fille. Son seul neurone actif a dû être sacrément endommagé à force d’utilisation intempestive !

Scène 2, Acte 1 : Puisque rien n’y fait, que la communication avec sa comparse n’est pas rétablie, devine un peu la grande idée de la demoiselle ?

En pleine cohue souterraine, dans le métro en état de marche, cette écervelée n’a eu d’autre grande idée que de se refaire les ongles ! Et ce, en pleine affluence matinale pour une énième couche de couleur rose fluo…

Energumène sans cervelle certes mais douée pour la manucure car elle n’a même pas débordé !!!

Au risque de paraître réac’, je suis interpelée par l’incivisme et le sans-gêne des individus. Bus, métro, train ne sont pas les derniers salons où l’on cause que je sache ! A moins que même ceci ait changé lors de mon absence ?! Oh my… On dit les américains lourdingues et acculturés, j’atteste ici du contraire, particulièrement après pareilles scènes. Outre-Atlantique, il n’est tout simplement pas concevable d’utiliser cette excroissance technologique intelligente dans les transports en commun.

Dans la matinée, je demande à mon ami « Google » de me proposer quelques informations sur les nuisances sonores. Il s’exécute illico presto et me propose notamment un article au titre ludique « Pourquoi il n’y a plus de gorilles dans le Grésivaudan ». Quelques pages de lecture - datant sans doute de quelques années mais encore d’actualité – qui m’ont plu par leur contenu à la fois technique un peu geek mais surtout par les quelques pointes d’humour bien insérées…

Lors de ma pause-déjeuner, j’en ai profité pour sortir m’aérer. J’ai été bien gâtée en fin de dégustation par une mini-scène se déroulant sur le trottoir. Mr N. interpelant ses clients sur le départ : « Alors l’intello ! Tu pars en virée Spéléo ? ». Réplique due à l’accoutrement du jeune que je te laisse découvrir en image. A surgi un bel éclat de rire !



Sur ce,
Bons baisers,

Crédit Photo : Bribes & trib

mardi 19 juin 2012

Ça déménage...#3 Poutine, viens vite !

Cher Toi,

Avant que je ne poursuive le récit de la suite des péripéties liées à l’aménagement au sein du nid, petite question : peux-tu me dire ce que tu trafiques en faisant des zig et des zag entre la Suisse, le Paraguay, la Bolivie sans oublier Israël, la Thaïlande et ce matin, le Pérou ?!

Il me semble qu’il nous faut échanger un peu plus sur tes destinations car elles semblent quelques peu teintées, non pas d’obscurantisme, mais de bien des mystères… Je te remercie de me lire depuis tous ces pays, ça me procure un réel plaisir de savoir que mes petits mots voyagent.

En attendant, tu n'imagines même pas à quel point tu me manques ! Ta présence me serait tellement utile et réconfortante dans les moments épiques que je traverse en pleine jungle urbaine des installateurs, bricoleurs et branquignoles de tous feux...

Il m'aura fallu plus de trois longues semaines pour être raccordée au gaz de ville ! Dire que nous sommes au 21ème siècle... Je suppute qu'en appelant Poutine, c'eut été plus rapide et efficace d'être branchée à l'un de ses gazoducs ! Que tous les incapables et écervelés étriqués auxquels j'ai eu affaire auraient été d'emblée expédiés pour un aller "sans retour" au fin fond d'un goulag. Sans mauvaise blague, si mes compatriotes y mettaient un peu plus du leur pour que ça fonctionne et que tout roule, convaincue je suis que je n'aurais pas eu à subir les épisodes ubuesques de ces derniers jours !
Devoir appeler "GDF Dolce Vita" plusieurs fois par jour est plus éreintant pour les nerfs que le marathon de New-York pour les muscles... Et malgré ce nom aux consonances de vie douce à l'italienne, je t'assure qu'à part une envie irrépressible d'appeler quelque bandit mafieux pour tout faire péter, cet acronyme accolé à "Dolce Vita" ne m'a rien inspiré de paisible...

Avec ces services, la vie n'est point douce. Explication de l'état des lieux : électricité ok, gaz coupé ! Et bien non ! Tous les opérateurs en ligne me soutiennent le contraire... Après de longs jours de batailles téléphoniques, j'obtiens enfin un rendez-vous… pour l'électricité - le moins pressé à mon sens car tout fonctionne ! Le technicien est arrivé avec onze jours de retard !!! Si, si ! Tu as bien lu et n’as point la berlue…

Et le meilleur dans cette épopée de quoi gazer le quartier : ce que je m’époumonais à demander depuis tout ce temps s’est finalement avéré faisable : Mr EDF s’est également mué en Mr GDF ! Un seul et même technicien, trois manip’ qui ont en tout et pour tout pris 3 minutes chrono…

Je vais enfin cuisiner avec mon magnifique "piano"
Reviens vite pour la dégustation !

Je t'embrasse...
Avec gourmandise !



Crédit Photo : Manifestant lors d'une marche de protestationà Leuna (Allemagne) le 27/02/2012.
Merci au photographe Peter Endig / DPA / MAXPP

mercredi 13 juin 2012

La guerre des Roses...


Cher Toi,

Hier, j’ai résisté…
Aujourd’hui, je succombe à la tentation !
Honte à moi mais j’assume !

Le cirque est lancé !
La guerre des miss battrait-elle son plein ?
Jalousie quand tu les tiens, dans quelle bassesse peuvent-elles tomber ?

Les tigresses sont de sortie, la foire d’empoigne bat la mesure de ce début de quinquennat.

Après le coup de foudre de François suite à la passation de pouvoirs, voici ses compagnes (ex et future-ex) en plein échange de piques. L’une manie l’épée pendant que l’autre sort le fleuret et le calme élyséen est sabré…

Avec le précédent locataire des lieux, le début du quinquennat avait connu quelques remous au démarrage. Il y avait eu le Fouquet’s, l’absence de vote de la 1ère dame de l’époque, l’entrée de la famille recomposée à l’Elysée, le divorce, le re-mariage et même une naissance. La barre a donc été placée très haut.

Je ne pensais pas que notre "Mr Normal" allait faire des vagues aussi rapidement. Est-il loyal ? Je ne sais. Dame Royal pérore et se bat bec et ongles pour viser le "Perchoir". Point de grand danger que de laisser virevolter un perroquet, surtout si l’oiseau est haut en couleurs. Mais l’Elysée a laissé pénétrer le "Loup" dans la bergerie…

Et depuis hier, "La guerre des Roses" est à son apogée!
Une nouvelle fois, la presse du monde entier s’est emparée des babillages et autres caquetages de nos nouvelles furies nationales. La France, ses froufrous et ses histoires d’alcôve sont, comme souvent, aux premières loges. Notre pays a une vision très "tolérante" sur la gestion du lit et de son intimité. Est-ce cela que le reste du monde nous envie ? Toujours est-il que nous sommes à nouveau assurés d’un spectacle enlevé (pas forcément bien élevé) et que la cohabitation des diablesses va s’avérer délicate, concernant les histoires de fesses…

Si tu as envie de sourire, je t’invite au clic sur la parodie de la séquence, vue par les Guignols. Sous la forme de micro-feuilletons (à la manière des "Soap Opera"), la présentation est vaudevillesque et bien relatée, avec totale absence de fond… Du grand "Guignols" à la sauce Canal !

En attendant, toute "guerre des Roses" qu'elle soit, une rose de conseil ne vaut pas une épine d'expérience...

Plein de becs* !

* Becs = bisous en québécois !
Merci à « La république des fourmis par SaT pour son dessin « PS la bataille commence » 
Merci à « Chribactu » pour ses dessins Cohabitation & Tweet

lundi 11 juin 2012

Designer's days ! SDF "Outdoor"...


Cher Toi,

Puisque la loi des séries existe bel et bien, l’aménagement dans ce nouvel appartement me laisse entendre que je dois faire place au neuf et à la nouveauté. Ce week-end, en plus de tous mes mouvements, démarches et milliers de tours de vis (merci à ce cher Ikea, passage obligé de toute installation à budget plus ou moins limité), c’est l’alimentation de l’ordinateur portable qui a rendu l’âme… Manquait plus que ça !

<!--[if !vml]--><!--[endif]-->En fin d’après-midi, après un passage chez mon fleuriste préféré (j’avais besoin d’une mini pause naturelle et belle), me voici en marche vers le quartier informatique de la Capitale. Sur le chemin, je découvre des merveilles luminaires qui me permettent de prolonger la pause beauté amorcée quelques minutes plus tôt.

Même si ces « œuvres » ne sont pas encore à ma portée, je rentre me renseigner. Comme ça, si l’opportunité se présente, je serai « au courant » et prête à la pénétration du Beau dans la bonbonnière… Je fais connaissance avec les créateurs, nous échangeons ensemble, je les félicite de cette parenthèse enchantée, poétique et aérienne et les en remercie. Ce sont les derniers jours de l’opération « Designer’s Days »*.

Donc, la partie « after work »** semblait être agréable quand soudain, je remarque un détail non pas sur un renfoncement d’immeuble, mais sur cinq !

Et là, ce n’est plus dans l’esthétique et le beau mais véritablement dans le basculement dans l’horreur que je tombe ! Apparemment, lesdits renfoncements servent d’alcôve à certains SDF. Je savais que la tendance « Outdoor »*** dans la décoration avait franchi le seuil de l’intérieur. 


Cependant, de visualiser ces similis appartements extérieurs en plein Paris m’a anéanti !
Comment la Ville Lumière peut en être arrivée là ?
Comment la France peut laisser des êtres humains dans pareil désœuvrement, sans toit ?
Comment le monde dit « civilisé » peut être à ce point aveugle à la paupérisation qui s’immisce dans les moindres interstices ?


En quelques secondes, le Beau avait laissé la place à l’innommable, mâtiné de l’indifférence des chalands, des commerçants, des passants… Où va-t-on ? Je n’ai malheureusement pas la réponse à cette question mais, nos sociétés prennent un sacré mauvais tournant !

Même si je « donne » un tout petit peu de mon temps pour tenter de contribuer à l’amélioration de ce genre de situations inacceptables, j’ai la triste impression que ça va de mal en pis… Toutes et tous, nous devrions nous sensibiliser un peu plus, nous prendre en main et essayer de faire cesser ces hémorragies sociales, de faire diminuer ces urgences humanitaires au cœur de nos pays soi-disant développés !!!

Il est vrai que pour la « Grande Dame » de l’Hôtel de Ville, il est nettement plus primordial de s’atteler aux pistes cyclables sur les trottoirs – de plus en plus risqués pour la sécurité des piétons – que de choisir de secourir ceux qui y dorment, à défaut d’avoir un toit à soi…

C’est mon coup de colère du jour, mon cri de guerre du soir !
Si tu as de bonnes idées, fais-les moi passer !
Bons baisers,

*      Journées du Design
**   « L’après-bureau »
*** Extérieur ou « tendance plein air »
Crédit Photo : Bribes & Trib.

vendredi 8 juin 2012

Bizarre, bizarre ! Comme c'est étrange...


Cher Toi,

Il faut que je partage cette anecdote avec toi.

En fin de matinée, je reçois un message par SMS qui m’interpelle. Quelqu’un me demande de mes nouvelles, semblant me connaître mais ne signant pas et ne faisant aucunement partie de mes contacts.

Je réponds à la personne en lui demandant de se nommer. Je reçois mention d’un détail de ma vie, toujours sans signature… L’interlocuteur semble me connaître, moi je ne le situe absolument pas puis tombe enfin le prénom « David ». Avec le style déplorable employé, je ne suis pas plus avancée car les David connus sont autrement plus éduqués et stylés.

Les messages continuent d’affluer et le messager gagne non pas mon intérêt mais est simplement remercié par un « Pas de temps à vous accorder. Bon vent ! »

Contre toute attente, après une bonne pause de quelques heures, je viens d’en recevoir un qui m’étonne car le mot « gabarre » (fort peu usité et digne d’un lettré) y est employé. Cependant, impossible pour moi d’en comprendre le sens. Je cite à l’identique car toi tu comprendras peut-être : « Une blonde gabarre si ça tu aime toujours mettre la couleur noir »

Je finis par lui répondre malgré tout, ceci : « Bien que n’ayant capté le sens de vos messages, que vous écriviez le mot « gabarre » est surprenant vu la qualité et la teneur de ces derniers ! Sur ce, je ne veux pas de vos nouvelles. Au revoir! »

Et là, le summum est atteint : « C p vulgaire gabarret ça veut dire vous avez une belle taille et forme sitout je vous respecte du pied à la tête » (copié à l’identique, aucune lettre a été oubliée et la ponctuation est inexistante…)

J’éclate de rire en plein bureau car je viens seulement de percuter ! Il ne s’agissait nullement de « gabarre » mais a priori de « gabarit »…

N’empêche ! J’ai eu un mal fou à me dépêtrer de cet énergumène inconnu. Je ne sais toujours pas de qui s’agit-il ni si c’est une mauvaise blague. Ca ne m’empêchera pas de dormir !

Lourdeur, bêtise, insistance et manque d’éducation ne font pas bon ménage… Raison pour laquelle j’ai fini par un bon coup de balai !
Sans passer par une pause "Mon Chéoui"...

Fin de l'épisode !
A très bientôt pour la suite des péripéties d’aménagement…

Je t’embrasse,

Crédit Photo : Bribes & Trib. - Photo d'une carte illustrée, sur présentoir

jeudi 7 juin 2012

Ça déménage !... 2#

Cher Toi,

Me revoilà…
Avec le récit de mes aventures "Il faut que ça bouge" !

Après les phases "repérages" et "achats", interviennent les phases "livraisons" et "installations". Et, c’est là que ça se corse ! Et pourtant ! Je suis bel et bien restée sur le "continent"… Alors effectivement, il y avait du défi dans l’air : 7 étages avec ascension à pieds, c’est sûr qu’il faut être motivé ! Surtout avec frigo, piano ou lit sur le dos…

La première livraison était programmée pour le samedi matin "entre 8h et 13h". D’emblée, la grasse mat’ était plantée. Mais, c’est surtout le livreur qui m’a plus que plantée car vers 11 heures, il a tout bonnement décidé qu’il ne passerait pas par chez moi, sans même prendre la peine de venir constater que c’était faisable. Et tout de go, m’a "basculée" sur la livraison du Dimanche matin, même créneau !

Je "fumais" d’énervement. Prisonnière de ce fainéant hors pair et grand tire-au-flan car le piano, il l’avait vu et revu avant de le charger dans son camion et de décréter que finalement, non, il n’allait pas me le livrer…

Dimanche, j’ai frôlé le « bis repetitas ». A midi, n’ayant aucune nouvelle des livreurs, j’appelle leur service. Après la 2ème tentative, j’obtiens enfin des informations plausibles même si ces dernières ne me font pas très plaisir. Je patiente donc jusqu’à 15h… Fermement décidée à ne laisser aucun pourboire après toutes les déconvenues subies, je m’inquiète lorsque j’entends un souffle de bœufs dans les escaliers... Et là, spontanément je regarde l'heure puis réitère à leur arrivée sur le palier : moins de 10' pour 7 étages avec quelques 100 kilos bien compacts à transbahuter!


Une fois parvenus jusqu'au nid, ils se présentent : "Nous sommes l'équipe américaine". Je leur réponds illico en anglais "What was going on? What's wrong with you guys? Where were you since this morning? Such a delay..." Ils me regardent ébahis et me répondent "Vous êtes américaine? Parce nous l'anglais, c'est pas notre fort!" En fait d'équipe américaine, il s'agissait du nom de leur "équipage" car spécialisé dans la livraison de "frigo américain et autre gros électroménager"... Les références des uns ne sont pas celles des autres ! Confusion quand tu nous tiens, l'amusement peut débouler... 

Le cours des choses reprend : je souhaitais que l'installation se fasse à un autre endroit que celui initialement prévu, fil trop court, ou manque de la partie mâle (ou femelle, je ne sais plus) de la prise. Qu'à cela ne tienne! Un des gars descend quatre à quatre, déniche le "bout" manquant, me le fixe avec les moyens du bord, à coup de dent pour dénuder les fils (car je n'avais pas un outil à demeure). Presque un remake de "Mac Gyver"... J'ai donc revu mon jugement "No tip" et ai donné un pti pourboire bien mérité. Les tests de mise en service n'ont pu être réalisés car le gaz était "coupé"...

Alors, ça continue encore et encore... 

Comme je souhaite t'éviter toute "overdose",
Je te réserve la suite pour un beau #3...
D'ici là, je te couvre de bisous,

Crédit Photo : Bribes & Trib. avec les félicitations à la mise en scène des vitrines... du BHV !

mardi 5 juin 2012

Ça déménage !... 1#


Cher Toi,

Ayyyyyyyééééééé ! C’est fait !
Bye-bye les flots,
Hello, les cieux !

Après tant de mois d’investigations, de visites de « soi-disant » pépites plutôt bien piteuses, et de relations publiques… Après tant d’énergie dépensée, le dur labeur est « enfin » récompensé par une installation au cœur d’un nid baigné de lumière, doux comme du miel…

Si je t’avoue ici que tout ne fut pas aisé, tu me crois sur parole ?

Ces quelques jours passés m’ont fait voyager dans le temps et avoir la nostalgie de mon installation américaine, tant tout était si facile au pays de la communication, où le client est « Roi »… En à peine trois heures, alors que je ne connaissais pas encore la ville (et Dieu sait si elle est étendue), l’essentiel était acheté, déposé et installé ; tous les branchements étaient effectués ET opérationnels ; le traitement qui m’était réservé équivalait au moins au rang de princesse… 

Au pays du « Roi Soleil », tout est bien différent…
Après plus de 10 jours, c’est encore du grand camping (et pas du Camping 5*)…
Les nerfs sont sollicités comme jamais,
Les jambes courent de parts et d’autres et,
La tête cogite à plein régime !

Le repérage s’est avéré professionnel. Comme j’ai testé : je te déconseille vivement « Confo » car il n’y a pas tout ce qui te faut ; c’est sale, brinquebalant, avec vendeur sorti de la naphtaline, sans cervelle ! Pour l’électroménager, Darty, tu oublies « la livraison » car j’y ai sacrifié un week-end entier et mon super piano n’est pas encore en état de mélodie harmonie… Par contre, contre toute attente et préjugés pécuniaires, la « Palme d’Or » est décernée au BHV et son opération « 6 Jours » qui dure en fait 18 jours (ça, c’est du marketing mensonger qui a bien arrangé mes affaires) !

Un moment, je me suis même demandée si je n’avais pas déjà déménagé et m’étais installée sur place ! Vu le nombre de visites et le temps passé sur place, j’ai eu la chance de rencontrer quelques professionnels, bien humains et sympathiques. A Paris, de nos jours, ça relève du miracle ! Alors un grand merci à Evelyna, Brigitte, Martine, Sébastien, Kevin, Michel et à leurs équipes. Les négo ont été amusantes et bien enlevées. Si bien que certes, j’y ai dépensé des euros, mais comme toute femme normale qui se respecte – surtout quand elle parle shopping – j’ai réussi à faire des économies (j’adore te titiller avec ce genre de raisonnement typiquement féminin) ! Résultat des courses : je suis devenue « cliente privilégiée » de l’enseigne précitée… Entendons : je suis macquée avec le BHV pour de futurs achats ! J’ai une profusion de cartes cadeaux, de cartes de remises etc etc.

Le meilleur de tout cela : j’ai oublié de m’en servir, dès ma deuxième visite !
Vive la candeur de la blondeur !
Je t’écris la suite tout bientôt…
Love, love, love,

Crédit photo : Bribes & trib. – Détail de l’affiche « Cie DCA Philippe Decouflé à La Villette »

dimanche 3 juin 2012

Dix ans déjà ...

Cher Toi,

Nous avons évoqué ce sujet à maintes reprises ensemble, avec d’autres, en différentes circonstances et, invariablement, ça revient.

Aujourd’hui marque une décennie…
Anniversaire dont je me serais allègrement passée…
Mais ainsi va la vie !

Il y a dix ans, disparaissait l’être qui m’était le plus cher, sur cette terre.
Il y a dix ans, nous quittait le pilier fondateur.
Il y a dix ans, la cellule familiale explosait.
Il y a dix ans, je n’avais plus 10 ans !
Et pourtant…

Il paraît que nous sont envoyées des épreuves à la hauteur de nos forces et capacités…
J’ai longtemps cru ne pas y parvenir, m’écrouler sur le bas-côté…
Malgré tout, je me suis accrochée !

A quoi ? Pour quoi ? Pour qui ? Pourquoi ?
Une seule réponse : La Vie !
Refus, abnégation, déni, plus envie ?!
Y croire, le vouloir et vient l’espoir !

Seulement, tout n’est pas aisé !
Bien souvent, c’est plus compliqué qu’il ne semble…
Il faut savoir faire tomber les masques,
Puis accepter de voir en face,
Une réalité pas toujours très agréable, 
Lorsque prise en pleine face…

Un choc, un drame, un trauma...
Et tout bascule !

Au point que certains êtres tentent d’en anéantir d’autres, déjà à terre.

Aujourd’hui encore, je peine à accepter méchanceté, vilénie et jalousie. Mais une chose est certaine : même en s’appliquant à trouver la solution la plus adaptée, à tenter de remédier aux coups vilipendés par ceux qui vous connaissent le mieux, à donner encore une chance de sauver « l’irrécupérable », il existe de ces cas qui sont « irrémédiables »

Y laisser sa santé ? J’ai vraiment failli !
Y laisser sa vie ? Je l’aime trop pour l’abandonner !

Le pire ? Devenir « doublement » orphelin(e) en une fraction de seconde car l’un est vraiment décédé et l’autre vous a délibérément poignardé.
Il n’y a pas pire enfer qu’un parent mortifère.

Alors, j’ai choisi.
Oui, j’ai finalement choisi d’accepter l’évidence que certaines personnes sont « toxiques ».
Oui, j’ai accepté que ce sont « malheureusement » celles et ceux qui vous sont les plus chers, qui « partent » les premiers et toujours beaucoup trop tôt…
Oui, je concède que, même parti(e)s pour un ailleurs à la mauvaise heure, ceux-ci sont encore tellement présent(e)s avec, par et à travers soi qu’il est capital de continuer à vivre de la plus belle des façons, pour leur rendre raison… D’avoir tant aimé la vie, de vous avoir autant aimé(e) !


Je ne fêterai point cet anniversaire.
Je célébrerai encore plus et mieux la vie, la vraie…
Pour vous tous qui êtes Là-haut…
Et vous assure en p’ti pied de nez
Que la plus belle des Renaissances est en cours !

Light & Love,

Crédit photo : Bribes & Trib.