jeudi 8 décembre 2011

De battre, mon coeur...

Cher Toi,

Aujourd'hui est une journée frappée... d'inattendus !

Tout ce que j'attendais n'est point venu mais quelques évènements ont chahuté mon emploi du temps. Occupée à régler toutes sortes de tâches, j'avais oublié que Y. passait par la capitale. Après ses tribulations de réunionite parisienne de dernière minute, le convoquant presto pour un rendez-vous éco-politico-socio-pas-socialo-pas-rigolo mais concernant les capitaux, son message fut dont accueilli avec un "Oui" pour une pause choco chaud...

Chemin faisant, j'ai dû réagencer mes plans de l'après-midi. Après un brin de lumière à St J. pour la bougie d'anniversaire, je suis allée faire une visite éclair à notre cher Shakespeare & Co, ce pti clin d'oeil anglo pour la photo !





Puis, j'ai privilégié les ruelles au grand boulevard germanopratin, histoire de retrouver un peu de tranquillité. Mes antennes étaient aussi à la recherche de quelque chose d'étonnant, et m'ont suggérée la rue Suger, calme et déserte. En à peine quelques mètres, une tâche noire surgit d'un mur de façade.

Plus qu'étonnant, c'était - de loin - une bizarrerie. Au fur et à mesure que je m'en rapprochais, elle paraissait telle une excroissance noire de jais d'où jaillissait une pointe de vermillon.  A l'approche du mur et de son oeuvre, plus étrange encore fut ce que mon oeil capta comme association ! Celle d'un ourson, sortant des cartons, à l'abandon, avec cette bouille qui vous attire par son sourire, surveillé (ou protégé) par une oeuvre à la noirceur étourdissante, elle-même avoisinant une de ces fameuses tâches (de couleur bleue, celle-ci) dégoulinantes et sévissant aux abords d'oeuvres contestées, dans le quartier... Ensemble pour le moins saisissant !


Pour finir, c'était un masque, noir et rouge ! Nous portions les mêmes couleurs, ce jour.
Là, s'arrêtait toute ressemblance.




Etais-je envoûtée ? Non. Mais interloquée, oui ! Sur ces entrefaites, j'inclinai la tête et découvris la cour de l'immeuble attenant, aux plantes exotiques luxuriantes. Une douce mélodie m'attira ; celle de l'eau qui s'écoule de haut. Et soudain, un certain B. me surprit, avec des yeux très beaux… Tant et si bien, que la conversation fût engagée, brièvement, avec échange de numéros. Oh ! Oh !

J'aime quand l'inattendu me tend quelque beauté que ce soit ! Tout particulièrement lorsqu’elle nous offre des sourires magnifiques, des yeux pétillants…
Décidément, jamais ne changerai-je ? Eventuellement, m'améliorerai-je...
Peu importe ! Pourvu que de battre, mon cœur… Puisse continuer !
En attendant, de quoi faire exploser le taux de sucre de tout être normalement constitué : une drôle d’œuvre « Tout Choco » et fort à propos pour donner encore chaud au cœur !

Pièce offerte par la Maison Larnicol
à l'association "Les enfants du Monde"

XOXO

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