dimanche 3 juin 2012

Dix ans déjà ...

Cher Toi,

Nous avons évoqué ce sujet à maintes reprises ensemble, avec d’autres, en différentes circonstances et, invariablement, ça revient.

Aujourd’hui marque une décennie…
Anniversaire dont je me serais allègrement passée…
Mais ainsi va la vie !

Il y a dix ans, disparaissait l’être qui m’était le plus cher, sur cette terre.
Il y a dix ans, nous quittait le pilier fondateur.
Il y a dix ans, la cellule familiale explosait.
Il y a dix ans, je n’avais plus 10 ans !
Et pourtant…

Il paraît que nous sont envoyées des épreuves à la hauteur de nos forces et capacités…
J’ai longtemps cru ne pas y parvenir, m’écrouler sur le bas-côté…
Malgré tout, je me suis accrochée !

A quoi ? Pour quoi ? Pour qui ? Pourquoi ?
Une seule réponse : La Vie !
Refus, abnégation, déni, plus envie ?!
Y croire, le vouloir et vient l’espoir !

Seulement, tout n’est pas aisé !
Bien souvent, c’est plus compliqué qu’il ne semble…
Il faut savoir faire tomber les masques,
Puis accepter de voir en face,
Une réalité pas toujours très agréable, 
Lorsque prise en pleine face…

Un choc, un drame, un trauma...
Et tout bascule !

Au point que certains êtres tentent d’en anéantir d’autres, déjà à terre.

Aujourd’hui encore, je peine à accepter méchanceté, vilénie et jalousie. Mais une chose est certaine : même en s’appliquant à trouver la solution la plus adaptée, à tenter de remédier aux coups vilipendés par ceux qui vous connaissent le mieux, à donner encore une chance de sauver « l’irrécupérable », il existe de ces cas qui sont « irrémédiables »

Y laisser sa santé ? J’ai vraiment failli !
Y laisser sa vie ? Je l’aime trop pour l’abandonner !

Le pire ? Devenir « doublement » orphelin(e) en une fraction de seconde car l’un est vraiment décédé et l’autre vous a délibérément poignardé.
Il n’y a pas pire enfer qu’un parent mortifère.

Alors, j’ai choisi.
Oui, j’ai finalement choisi d’accepter l’évidence que certaines personnes sont « toxiques ».
Oui, j’ai accepté que ce sont « malheureusement » celles et ceux qui vous sont les plus chers, qui « partent » les premiers et toujours beaucoup trop tôt…
Oui, je concède que, même parti(e)s pour un ailleurs à la mauvaise heure, ceux-ci sont encore tellement présent(e)s avec, par et à travers soi qu’il est capital de continuer à vivre de la plus belle des façons, pour leur rendre raison… D’avoir tant aimé la vie, de vous avoir autant aimé(e) !


Je ne fêterai point cet anniversaire.
Je célébrerai encore plus et mieux la vie, la vraie…
Pour vous tous qui êtes Là-haut…
Et vous assure en p’ti pied de nez
Que la plus belle des Renaissances est en cours !

Light & Love,

Crédit photo : Bribes & Trib.

3 commentaires:

  1. Never give up,
    Never forget.
    Joli billet.

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    1. Merci !
      Ecrit avec le coeur, et souhaitant rendre le plus bel hommage aux âmes qui me sont si chères...

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  2. ......, Un triste matin est mort un homme que j aime plus que personne, celui que je n oublierai pas, papa........... de S.A. 1981

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