mercredi 26 septembre 2012

Penthouse is so chic... Without the chick'


Cher Toi,

Une semaine d'immersion au compteur depuis le lancement de l'opération poulailler et mon cerveau est encore en état de marche. L'intelligence ne s'est heureusement pas évaporée...

Comme je te l'ai confié, le seuil de tolérance étant largement franchi et dépassé en moins de huit jours, j'ai donc trouvé un échappatoire pour tenir la distance et maintenir la barre durant l'entière mission.

Je me décidais à braver la basse-cour dans son entier en prétextant mon besoin d'air pour échapper à la sacro-sainte pause déjeuner au restaurant d'entreprise de Manhattan. La première incartade se devait d'être à la hauteur...

"Penthouse is so chic without all the chick' !"

Ou si tu préfères, le lieu le plus couru dans ces immeubles qui flirtent avec le ciel : le dernier étage !

Le bonheur étant simple comme un coup de fil, j'appelais le maître d'hôtel qui me proposait d'emblée un traitement de faveur, entendons "déjeuner dans un salon privé". Je ne te dis que ça et...

Tu auras allègrement deviné que ce lieu deviendra l'un de mes Q.G. de campagne à la sauce  "poularde"! Et ceci n'est pas une foucade... Simplement, une manière efficace de ne pas laisser choir le moral avant l'heure alors que la mission échoit en début d'année prochaine.

Le contact des volatiles - bureaucratiques ou non - me poursuit. Lors de ce déjeuner au service et au cadre agréable, je feuilletais le "Magazine Littéraire" de septembre. Quand soudain, un titre me sauta aux yeux : "La Légende des poules écrasées" - Inédit de Raymond Queneau... Et le dernier article de la revue était dédié à ??? Je te le donne dans le mille : "Le Tweet, drôle d'oiseau" par Alain Rey ! Tu avoueras que cette succession de "signes" concernant les bêtes à plume à de quoi laisser perplexe !

Dans la soirée, sur les quais, Rive Droite, une étonnante enseigne-sculpture me fit face...


Comme l'a si judicieusement écrit Alain Rey, "(...) Ouvrir son bec peut aussi faire du mal."
Point de crise paranoïaque aiguë mais toutes ces plumes me laisse à penser que je n'en ai pas terminé avec tous ces piafs, leurs pépiements incessants bien loin des mélodieux gazouillis...

Des bi-bi,

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