lundi 2 avril 2012

Vache à lait ?... "Holy cow !"

Cher Toi,

Le 1er trimestre 2012 touche à sa fin. Il est donc venu le temps de la publication des bilans, chiffres et autres bénéfices de quelques grandes sociétés. Certaines ont su bien tirer leur épingle du jeu malgré la morosité mondiale.

D’autres ont eu la décence (ou l’indécence ?) de répartir une partie des sommes - parfois astronomiques - à leur force « travailleuse ». Malheureusement, pas de manière si judicieuse et lumineuse pour toutes…

Volkswagen a enregistré un profit record de 15,4 milliards d’euros en 2011 ! La marque allemande de la « voiture du peuple » (qui ne l’est sans doute plus depuis belle lurette) en a joué comme un magnifique coup de pub, au marketing maîtrisé étouffant la somme à millions rétribué au « Big Boss » en mettant en avant le versement des primes de 7000€ à 8000€ à chacun de ses 90000 employés à travers le monde…

Bien que certaines sociétés françaises flirtent également avec de bons résultats, toutes n’appliquent pas la même politique de gratification… Et là, j’arrive avec une envie de pousser un super méga cri du cœur de « faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages ! »

Que n’ai-je pas appris en fin de semaine ? Que la championne toutes catégories de la « vache à lait » a elle aussi vu ses résultats s'envoler, notamment avec un chiffre d’affaires en 2011 de 14,7 milliards d’euros. Cependant, les 52000 salariés à travers la planète terre auraient perçu des primes nettement plus terre à terre… Le montant de celle-ci s’élèverait outrageusement à quelques dizaines d'euros BRUTS par tête en France ! Ca laisse présager de comment sont traités les salariés dans cette société : comme du bétail ! Comment veux-tu qu’après pareil affront, le personnel de l’entreprise « non nommée » (car ne communiquant officiellement qu’extrêmement rarement sur ses chiffres mais si facilement identifiable) ne voit pas rouge ?

Mes copines « Cow » m’assurent qu’il y a assurément de quoi faire tourner ces pauvres vaches en véritables bourriques, le lait en crème, et la crème en beurre…

Sans baratin, la baratte va finir par battre quelques financiers ou responsables de la crèmerie en question ! Je te prédis même que certains seraient sûrement bons à finir au butyrateur mais malheureusement pas assez pour finir en bon babeurre…

Et le pire dans tout ça : c’est que moi qui n’ai rien demandé à personne, mais parce que j’ai repris une activité, le Pôle Emploi m’a gratifiée de 150€ nets de prime… Au regard de l’énergie dépensée par certains de mes amis fort besogneux, courageux et peut-être un peu trop intègres, j’ai trouvé ça plus que fort de café ! Ou, si tu préfères en anglais dans le texte « Holy Cow ! »


J’imagine aisément les primes avec chiffres à plusieurs zéros que se sont octroyés les Pachas du groupe mayennais… Mais l’injustice ne tient qu’un temps ! Attention car la mayonnaise va bientôt virer !

Je crois que je vais supprimer tous ces beurre demi-sel et autre crème fouettée de mon assiette car je ne suis plus trop dans mon assiette avec semblable nouvelle : j’en ai l’estomac tout retourné…

Baisers onctueux,

Les Echos (31/03/2012) : Armes de réussites massives
Crédit photo : Bribes & Trib. sur la base de publicités crémières

2 commentaires:

  1. n'y a t il pas confusion entre chiffre d'affaires et bénéfices ?

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    1. Très Cher,
      Ne joue point au "Red Bull" !
      Ou si tu préfères : ne me casse pas les noisettes avec tes CA, résultats et autres blabla... Car tu finiras par fâcher nos amis écureuils avec ça !
      De toi à moi, même si les chiffres ne sont pas mon grand dada, je ne m'emmèle point les pinceaux, ni les crayons!
      Paroles de littéraire...
      Merci d'avoir lu avec attention ma diatribe "Médef-Ô-Mélenchon-nade" et ne tiens point rigueur à mes défauts éco-financiers ! Je confesse être meilleure avec tablier de patissier à concocter de bons financiers ;)

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