Cher Toi,
Dans la série des idées qui fusent dans ma tête, a surgi hier puis resurgit aujourd’hui cette idée de dualité, ce choix entre une solution ou une autre, ça balance pas mal ou pas du tout etc…
L’autre soir, j’ai assisté à la projection des « Infidèles ». Je t’avais déjà écrit à son sujet, lorsqu’une polémique toute parisienne enflait au début du mois dernier. J’avais visé juste quant à la manière dont allait être traité le sujet. La gente masculine en prend plein son grade pour pas un rond ! En même temps, ils les ont choisis : en termes de « bourrin », on peut difficilement faire mieux !
Après coup, je te livre la suite de mes pensées. Le film est typiquement franchouillard. Nul n’a besoin de réfléchir, ni de se prendre la tête lors de la séance, à moins d’un traumatisme vécu précédemment sur le sujet et là, c’est autre chose. Ce film ne devrait être primé par aucune instance cinématographique car on ne frôle pas le chef d’œuvre. Ca divertit le temps de la séance et, c’est déjà pas mal.
Infidèle ? « Un feed Elles* » ? C’est une espèce qui m’intrigue car ce comportement m’interpelle, et me laisse assez dubitative à plus d’un titre.
Bien que « femme », j’ai tout-à-fait conscience que les femmes peuvent être redoutables et étonnamment chiantes au point que tout homme normalement constitué ait une irrépressible envie de prendre ses jambes à son cou et, de fuir… Au lieu de cela, nombre d’entre eux, courent effectivement… Mais plusieurs femmes à la fois ! N’est-ce pas aller au-devant d’embêtements sans nom et sans fin ? Ou plutôt, s’agit-il d’une fuite en avant de « peur de louper » quelque chose de bien meilleur ?
Il est des moments où j’aurais presque envie d’en faire un sujet de thèse tellement c’est complexe et riche de réponses et de possibilités.
J’ai toujours aimé « l’homme », pas les petits papillons ayant envie de venir se brûler les ailes dans la lumière de « La Cour des Grands », non. J’ai besoin du Mâle, du Vrai ! Pour sa force, sa puissance... Pour son esprit, son aura… Et surtout, pour son extrême douceur… Cette dernière ne se dévoilant souvent que dans l’intimité, c’est aussi pour cela que je l’apprécie d’autant. Dans le yin et dans le yang ! Encore une histoire de contraires qui s’attirent, les deux pôles d’un aimant pour mieux attirer les amants…
Alors, oui ! J’ai croisé quelques spécimens. J’ai rencontré quelques hommes. J’ai été courtisée de belle façon. Mais à très, très peu, j’ai ouvert mon cœur, pour de vrai ! Aimais-je mal le Mâle ? Je ne pense pas car au fur et à mesure, il revenait. Si j’ai suscité un goût de « reviens-y », c’est qu’un certain attrait y était…
Homme, Femme… Nous avons tous nos failles. Sans juger un être plus qu’un autre, il ne semble pas si « naturel » de s’accepter, se chercher, se trouver et s’aimer.
Je ne pense pas que l’homme soit un adepte de la polygamie mais plutôt de la polysémie… Et c’est là que ça devient tout un art pour une femme d’aimer un homme ! Car la femme doit être suffisamment agile et talentueuse pour aimer l’homme de multiples manières. Rien de compliqué, simplement du ludique savamment agrémenté d’une petite dose de lubrique... Et ceci, sans qu’il ne panique !
Point de fuite qui tienne par peur d’être « enfin » tombé sur « la perle rare » qui lui convienne… Et de ne plus savoir comment procéder par la suite !
Le secret ? Tout simplement d’accepter la créativité dans les plus simples détails, de s’en amuser et d’y prendre beaucoup de plaisir ensemble ! Car à deux, c’est tellement mieux…
Peu à peu,
Nous aimerons de mieux et mieux
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